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Webinaire

Cycle S2P : comment la technologie sécurise et révolutionne la lutte anti-fraude ?

7 novembre 2024 – 12:00-13:00 (EST)

🚨 Nouveau webinaire en collaboration avec Esker Canada : Comment la technologie révolutionne la lutte anti-fraude dans le cycle Source-to-Pay ! 🚨

📅 7 novembre 2024
🕛 12:00 – 13:00 EST

Dans un contexte où la résilience est essentielle, découvrez comment :

💡 Évaluer la santé financière de vos fournisseurs
🔒 Sécuriser votre chaîne d’approvisionnement
🌱 Intégrer des critères ESG pour des partenariats durables
🛠️ Utiliser la solution Esker S2P pour une gestion proactive des risques

Renforcez votre stratégie de gestion des risques et assurez la pérennité de votre entreprise.

Présentateurs :

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Thibaut Maenner

Consultant - Approvisionnement

Introduction

Les appels d’offres sont au cœur des processus d’approvisionnement pour de nombreuses entreprises et organisations. Que ce soit dans le secteur public ou privé, un appel d’offres bien géré permet d’obtenir les meilleures conditions, tant en termes de coûts, de qualité, que de délais pour l’entreprise acheteuse.

Avec les récentes évolutions technologiques et l’importance croissante des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance), de nouvelles pratiques émergent. Les entreprises doivent désormais prendre en compte l’impact environnemental, la responsabilité sociale, ainsi que l’usage d’outils technologiques comme l’intelligence artificielle (IA) pour rester compétitives. Cet article revisite les bases du processus des appels d’offres tout en explorant les évolutions actuelles et futures.

1. Les différents types d’appels d’offres

Un appel d’offres est un processus formel par lequel une organisation (publique ou privée) invite des fournisseurs à soumettre des propositions pour un projet ou un service. C’est un outil clé pour obtenir les meilleures solutions tout en assurant une compétition équitable.

Appels d’offres publics au Québec

Dans le secteur public au Québec, les appels d’offres sont régis par la Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP), garantissant la transparence et l’intégrité des fonds publics. Les appels d’offres publics sont souvent ouverts à toutes les entreprises via des plateformes comme le SEAO (Système électronique d’appel d’offres) ou MERX au Canada.

Appels d’offres privés au Québec

Les appels d’offres privés, plus flexibles, concernent les entreprises non publiques cherchant des partenaires. Contrairement au secteur public, ils ne sont pas toujours publiés et peuvent être envoyés directement à des prestataires préqualifiés. Cependant, même dans ce secteur, une tendance vers plus de transparence émerge grâce aux plateformes digitales.

2. Les étapes du processus d’appel d’offres

1. Identification du besoin

  • Évaluation des besoins avec les parties prenantes internes (type de produit/service requis, volumes, requis techniques,…).
  • Formulation des besoins dans un cahier des charges.

2. Rédaction des documents

  • Demande d’information (RFI).
  • Document principal/Cahier des charges (RFP).
  • Grille de cotation.
  • Annexes techniques.
  • Grille de cotation (RFQ).

3. Définition de la liste des fournisseurs

  • Définition d’une liste longue de soumissionnaire à partir de fournisseurs internes et/ou d’une recherche externe.
  • Envoi de la demande d’information (RFI).
  • Évaluation des réponses du RFI et formulation de la liste des fournisseurs à inclure.

4. Envoi aux participants/publication

  • Envoi des invitations aux soumissionnaires sélectionnés.
  • Publication de l’appel d’offre sur la plateforme (ex : SEAO ou MERX en public).

5. Gestion de l’appel d’offre

  • Organisation d’une session de questions/réponses avec les fournisseurs (clarification des spécifications).
  • Suivi des soumissions (réception des offres, compilation des données).

6. Analyse

  • Analyse comparative des offres sur les critères techniques, financiers et environnementaux.
  • Sélection d’une liste restreinte de fournisseurs pour la phase de négociation.
  • Organisation de démonstrations technique (si nécessaire).

7. Négociation

  • Négociation des termes financiers et contractuels avec les fournisseurs présélectionnés.
  • Réévaluation des offres après négociations (coûts, délais & garanties).
  • Attribution du contrat au fournisseur le mieux placé et communication des résultats.

8. Contractualisation

  • Rédaction du contrat : formalisation des termes négociés (prix, délais, conditions de livraison, pénalités, …), intégration des aspects juridiques et réglementaires spécifiques.
  • Validation interne et juridique : revue et validation du contrat par les équipes internes (juridique, finance, achats).

3. Documents essentiels pour répondre à un appel d’offres

La réponse à un appel d’offres requiert une documentation rigoureuse. Une présentation claire et précise est essentielle pour se démarquer et maximiser les chances de succès.

Demande d’information

Avant de lancer un appel d’offres formel, il est parfois recommandé de procéder à une demande d’information (RFI). Ce document est utilisé pour recueillir des informations préliminaires auprès de fournisseurs potentiels afin de mieux comprendre les solutions disponibles sur le marché, les innovations technologiques, et les capacités des prestataires. La RFI permet à l’organisation émettrice de préciser ses besoins, de clarifier les attentes techniques et fonctionnelles, et de s’assurer d’inviter les bons fournisseurs.

Document de soumission principal ou RFP (Request for Proposal)

Le document de soumission est le document clé de l’appel d’offres, définissant les besoins du client en termes de produits ou services. Une analyse approfondie de ce document est cruciale pour bien faire comprendre les attentes du demandeur. Une réponse efficace de la part des soumissionnaires doit démontrer comment l’entreprise peut non seulement répondre aux exigences, mais aussi offrir une valeur ajoutée.

Lorsque le demandeur le requiert, un dossier technique peut être joint, il s’agit de démontrer la capacité technique à réaliser le projet. Les certifications, qualifications et antécédents d’expériences sont présentés ici. Pour des appels d’offres techniques ou complexes, un dossier technique bien construit est essentiel pour convaincre le client.

Proposition financière ou RFQ (Request for Quotation)

Cette partie doit être bien détaillée, en prenant en compte tous les aspects du coût total (coût d’acquisition, de licence, de maintenance, de service après-vente…). La transparence est cruciale pour éviter les malentendus ou les désaccords ultérieurs. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises choisissent d’inclure des clauses de performance ou des incitations pour garantir des objectifs comme la réduction des coûts à long terme.

Documents légaux

Les aspects juridiques sont essentiels. Il est important de fournir toutes les assurances et garanties nécessaires, ainsi que des références solides. Des éléments comme les contrats types, les polices d’assurance et les politiques de confidentialité doivent également être inclus pour démontrer que l’entreprise respecte les normes légales.

4. L’impact des technologies dans la gestion des appels d’offres

Avec l’essor des technologies numériques, des solutions permettent d’automatiser en grande partie les processus d’appel d’offre. La gestion manuelle des appels d’offres est non seulement chronophage, mais aussi sujette à des erreurs humaines, ce qui peut entraîner des retards, des coûts supplémentaires, et même des risques juridiques. Pour pallier ces problèmes, de nombreuses solutions digitales d’e-sourcing automatisent, simplifient et optimisent la gestion des appels d’offres.

L’apport des solutions digitales dans le processus d’appel d’offres

Les solutions digitales d’e-sourcing, comme Coupa, SAP Ariba, ou Jaggaer, sont devenues des outils incontournables pour les entreprises souhaitant améliorer l’efficacité de leurs processus d’achat. Elles offrent plusieurs avantages clés :

Automatisation des tâches répétitives : L’un des principaux bénéfices des plateformes d’e-sourcing est leur capacité à automatiser les tâches les plus fastidieuses, comme l’envoi et la réception des offres, la compilation des réponses, ou encore l’analyse des propositions. Cela permet de réduire considérablement les erreurs humaines, tout en libérant du temps pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, comme l’analyse qualitative des offres et les rencontres avec les fournisseurs finalistes.

Centralisation des données : Ces plateformes permettent de centraliser toutes les données liées aux appels d’offres (données fournisseurs, offres techniques et financière…), ce qui améliore la traçabilité et l’efficience du processus. Les acheteurs peuvent ainsi facilement suivre l’avancée du processus, vérifier les délais, et comparer les offres de manière plus structurée.

Collaboration en temps réel : L’un des autres avantages notables est la possibilité de collaborer en temps réel avec les fournisseurs. Cela permet de clarifier rapidement des questions ou de résoudre des points bloquants au travers d’outils de communication intégrés au sein de la solution, sans attendre des échanges de mails longs et fastidieux.

Analyse et reporting améliorés : Grâce à des capacités analytiques avancées, les solutions digitales d’e-sourcing offrent des outils de reporting complets. Ils permettent de définir des scénarios d’analyse au préalable puis de visualiser les données sous forme de graphiques et de tableaux de bord interactifs. Cela facilite la prise de décision en fournissant des informations clés comme les tendances de prix, la performance des fournisseurs.

Enchères inversées : Technique de plus en plus utilisée dans le cadre des appels d’offres pour maximiser la compétitivité des fournisseurs tout en réduisant les coûts pour l’acheteur Les solutions digitales, comme Coupa ou Jaegger intègrent cette fonctionnalité directement dans leur plateforme.

Contrairement à une enchère traditionnelle où les prix montent, l’enchère inversée consiste à faire baisser les offres de prix en temps réel. Dans ce processus, les fournisseurs soumettent leurs propositions initiales et, dans une fenêtre de temps définie, rivalisent pour offrir le prix le plus bas, tout en respectant les exigences techniques et qualitatives.

Cette méthode offre plusieurs avantages :

  • Réduction des coûts immédiats : Les enchères inversées stimulent une compétition plus agressive entre les fournisseurs, permettant souvent d’obtenir des offres à des prix plus bas que lors d’une négociation classique.
  • Transparence accrue : Les soumissionnaires sont informés en temps réel de leur position par rapport aux autres offres, favorisant ainsi une transparence totale sur les prix.
  • Rapidité du processus : Comparé à une négociation classique, les enchères inversées se déroulent sur une période courte, accélérant le processus de sélection.

5. L’introduction de l’IA dans le futur des appels d’offres

Le marché des achats et de l’intelligence artificielle évolue rapidement. Selon une étude parrainée par le GEP, 46 % des personnes interrogées ont accéléré l’adoption de l’IA par rapport à d’autres investissements informatiques. Le potentiel de cette technologie réside notamment dans l’automatisation des tâches notamment dans l’analyse ainsi que dans la génération de documents.

En fonction des besoins spécifiques à l’appel d’offre l’outil entrainé au travers de plusieurs documents de référence peut générer des documents règlementaires notamment des grilles de prix et des règles d’appel d’offre répondant aux besoins de l’acheteur.

Cette technologie peut bénéficier également aux fournisseurs en leur permettant de trouver les appels d’offre les plus pertinents sur les sites spécialisés et identifier pour quels ils sont capables de répondre réduisant ainsi les temps de recherches fastidieux.

La capacité des outils actuels rend également plus efficaces la phase d’analyse de la donnée. En combinant notamment les capacités d’e-sourcing permettant de regrouper l’ensemble des données au sein d’une même plateforme et de préparer des scénarios d’analyse l’intelligence artificielle est capable d’indiquer aux acheteurs quels sont les fournisseurs doivent être sélectionnés.

Les prochaines évolutions tendent à l’introduction d’un assistant digital capable d’accompagner l’acheteur tout au long du processus et capable de répondre aux questions de l’acheteur pour aider ce dernier à gérer ses tâches.

6. L’intégration des critères ESG dans les appels d’offres

Les critères ESG occupent une place de plus en plus prépondérante dans les processus d’appels d’offres notamment, poussant les entreprises à changer leurs pratiques.

Environnement

La réduction de l’impact environnemental constitue une des préoccupations majeures des compagnies de nos jours. Cela se traduit dans les appels d’offres par l’introduction de critères de sélection de fournisseurs axés sur la provenance et l’impact des matières, le taux de produits recyclés ainsi que la recyclabilité des produits et du packaging.

Social

L’aspect social, souvent négligé par le passé, prend aujourd’hui une place centrale dans la sélection des fournisseurs. Des engagements concrets sont de plus en plus exigés sur les thèmes de la diversité, de l’inclusion et du respect des droits de l’homme tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Les entreprises qui démontrent une forte responsabilité sociale ont un avantage dans les appels d’offres.

Gouvernance

Les clients exigent de plus en plus de transparence dans la gouvernance des entreprises avec lesquelles ils travaillent. Cela inclut des pratiques éthiques, l’absence de conflits d’intérêts, et une politique claire en matière de gestion des risques. Une bonne gouvernance peut être un facteur décisif dans le choix du soumissionnaire.

Dans ce cadre 21 indicateurs environnementaux ont notamment été introduits dans l’outil de gestion des appels d’offres public SEAO visant notamment à :

  • Réduire les impacts environnementaux;
  • Créer des bénéfices sociaux;
  • Assurer un développement économique durable.
Indicateur environnementaux proposés dans l’outil SEAO – Source Gouvernement du Québec GUIDE DES INDICATEURS D’ACQUISITION RESPONSABLE

De plus certains appels d’offre requièrent le respect de la norme ISO 20400 qui pousse les fournisseurs à prendre en compte les enjeux ESG dans leur chaîne d’approvisionnement ainsi que dans leurs processus d’achat.

Conclusion

Ainsi, nous avons vu que les appels d’offres représentent un levier stratégique essentiel pour les entreprises et les organisations, qu’il s’agisse de maximiser la compétitivité ou d’assurer une gestion transparente et efficace des approvisionnements. Alors que les technologies digitales, notamment l’e-sourcing, révolutionnent la manière de gérer les appels d’offres, l’automatisation et l’analyse avancée permettent d’optimiser chaque étape, de la publication à la sélection finale. Avec l’introduction de l’IA et la prise en compte croissante des critères ESG, les appels d’offres évoluent vers une ère plus responsable, durable et orientée vers l’avenir. Les entreprises qui sauront intégrer ces innovations dans leurs pratiques d’approvisionnement se positionneront comme des leaders dans leur secteur, en alliant performance économique, transparence et engagement éthique.

Webinaire

Optimizing Logistics: The Nortera Story

17 juillet 2024 – 13:30-14:15 (EST)

Découvrez comment Nortera, un leader des légumes surgelés et en conserve, a surmonté des défis majeurs de la chaîne d’approvisionnement grâce à la mise en œuvre d’un TMS par Conseil 2.0 et e2open. Écoutez directement Nortera parler de leur parcours et des avantages réels qu’ils ont constatés.

🎯 Vous apprendrez :

– Comment Nortera a simplifié sa chaîne d’approvisionnement.
– Les étapes clés de la collaboration entre C2.0 et e2open.
– Les bénéfices obtenus : optimisation des données, centralisation de l’information et gain de temps.

Écoutez de première main Nortera parler de leur expérience de mise en œuvre de TMS et de l’impact significatif que cela a eu sur leurs opérations !

Présentateurs :

  • Michael Muro, Consultant principal en Transport & Réseaux chez Conseil 2.0
  • Patrice Légaré, Vice-président de la chaîne d’approvisionnement chez Nortera
  • Chadwick Weeks, Directeur principal, Solutions Consulting chez e2open
Ce webinaire est en anglais.

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Webinaire

Construire des supply chains antifragiles : Une démo live de Shippeo

9 juillet 2024 – 10:00-10:30 (EST)

🚀 Optimisez votre chaîne d’approvisionnement en seulement 30 minutes !

Écoutez notre demo et découvrez les avantages de la visibilité en temps réel avec la plateforme de Shippeo. Apprenez à gérer efficacement les imprévus et à renforcer votre performance opérationnelle.

Ce que vous allez découvrir :

🔍 Maîtrise des transports : Gérez vos flux de transport même dans les conditions les plus imprévisibles.

🚀 Boost de productivité : Optimisez les performances de votre équipe et réduisez les impacts des imprévus.

⚡ Réactivité améliorée : Anticipez et répondez rapidement aux perturbations pour minimiser les risques.

Intervenants :

Michael Muro, Consultant senior en transport & réseaux chez Conseil 2.0
Khalil Chouai, Consultant en solutions avant-vente chez Shippeo

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Maxime Petit

Consultant - Transport & réseaux

L’automatisation joue un rôle croissant dans la modernisation des processus d’entreprise, et la chaîne d’approvisionnement ne fait pas exception. Les entreprises du monde entier recherchent des moyens d’optimiser leurs processus logistiques afin de rester compétitives sur un marché en évolution constante. Dans cet article, nous explorerons l’impact de l’automatisation sur la chaîne d’approvisionnement, et plus spécifiquement sur le domaine du transport. La sélection d’outils que nous vous présentons ci-dessous met en lumière les avantages en termes d’efficacité opérationnelle et de flexibilité, tout en tenant compte des défis et des tendances en logistique en 2024.

Les défis actuels en logistique

Avant de présenter les outils digitaux en logistique, cette section offre une vue d’ensemble des principaux défis logistiques auxquels les entreprises sont confrontées en 2024. En cette année, il est indispensable d’être familier avec le terme de ‘résilience’ pour évoluer dans le domaine de la logistique. Seuls 21 % des leaders de la chaîne d’approvisionnement estiment qu’elle est suffisamment résiliente (données de 2024). En effet, les récents événements mondiaux tels que la pandémie de Covid-19, les conflits et le changement climatique ont engendré d’importants défis pour les chaînes d’approvisionnement, notamment une inflation des prix des matières premières, une augmentation des coûts de transport, de nouvelles attentes des consommateurs et des exigences environnementales accrues.

Une des options pour relever ces nouveaux défis est d’automatiser ses processus. En effet, l’automatisation permettra de se libérer des tâches administratives et de se concentrer sur l’analyse des données et la prise proactive de décision. Nous allons vous présenter ci-dessous plusieurs solutions d’automatisation pour la gestion, la traçabilité et les achats de transports.

La gestion du transport

Systèmes de Gestion de Transport (TMS)

Lorsque le transport constitue un aspect crucial pour une entreprise, l’implémentation d’un TMS est souvent l’étape primordiale pour automatiser la gestion du transport et la rendre plus efficace. Un TMS offre une plateforme centralisée pour planifier, exécuter et optimiser les opérations de transport, ce qui permet de gagner en efficacité, en visibilité et en contrôle sur les flux de transport. Les principales fonctions d’un TMS incluent :

  • Planification des expéditions
  • Optimisation des itinéraires
  • Collaboration avec les transporteurs
  • Suivi des livraisons
  • Gestion automatisée des documents
  • Analyse des performances

De plus, les principaux bénéfices observés chez nos clients après l’implémentation d’un TMS sont :

  • Réduction des coûts de transport (de 5 à 15 % selon Gartner)
  • Amélioration de la visibilité sur les opérations de transport
  • Automatisation des tâches répétitives (saisie de données, gestion de documents, compilation de rapports)
  • Augmentation du niveau de service
  • Amélioration de la collaboration en interne et avec les fournisseurs/clients
  • Renforcement de la conformité règlementaire

Pour en savoir plus sur l’implémentation d’un TMS et découvrir comment nous l’avons réussie chez l’un de nos clients, consultez notre étude de cas ici.

Optimisation de tournées de véhicules

Pour les entreprises dont le transport est principalement axé sur la livraison du dernier kilomètre (« last mile delivery »), il serait certainement plus pertinent de prioriser l’adoption d’un outil d’optimisation de tournées de véhicules (Routing Tool).

Un tel outil se concentre sur l’optimisation du réseau et des chargements. Un Routing Tool peut prendre en compte une grande variété de paramètres tels que la capacité des camions, les heures d’ouverture et de fermeture des points de livraison ou de cueillette, les contraintes de manutention, les temps d’arrêt, etc., et proposer différentes options d’optimisation, comme la minimisation du kilométrage, la réduction des émissions de carbone, la diminution des déplacements avec un chargement non optimal ou encore la prise en compte des contraintes liées aux chauffeurs.

Chez Conseil2.0, nous avons déjà accompagné avec succès de nombreux clients dans l’implémentation de TMS ou d’outils de routage. Cependant, nous pouvons également vous aider dans l’analyse préliminaire de vos besoins en matière d’automatisation de la gestion des transports. Pour déterminer si ces systèmes sont nécessaires pour votre entreprise, consultez notre article ici.

Traçabilité en temps réel

Un logiciel de traçabilité offre des informations en temps réel sur l’état des livraisons, une fonctionnalité qui n’est pas incluse par défaut dans un TMS. L’outil de suivi (Track and Trace) permet d’identifier chaque lot de marchandises de manière unique, de suivre le flux logistique de chaque lot, d’obtenir la localisation précise de chaque marchandise et de recevoir des notifications à chaque mise à jour de son statut. Les avantages d’un tel outil sont les suivants :

  • Visibilité en temps réel
  • Gestion des délais de livraison
  • Meilleure synchronisation des opérations
  • Amélioration de la qualité du service client
  • Prédictibilité de la chaîne d’approvisionnement

Un logiciel de traçabilité peut se concentrer sur la flotte externe ou interne. Dans le cas d’un logiciel externe, tel que Shippeo, l’accent est mis sur le suivi des réceptions et des livraisons chez les fournisseurs et les clients afin de leur fournir un suivi en temps réel. En revanche, avec un logiciel se concentrant sur la flotte interne, les données peuvent être utilisées pour mieux synchroniser les opérations, effectuer une maintenance préventive ou encore recueillir des données extrêmement utiles pour d’éventuelles améliorations futures. Pour en découvrir davantage sur l’importance de la traçabilité, consulter notre article ici.

Les achats de transport

Une part importante du processus de transport réside dans l’achat des services de transport eux-mêmes. En effet, rares sont les organisations qui internalisent tous ces processus. Souvent, les entreprises préfèrent perdre un certain degré de contrôle sur leurs transports en échange de gains économiques et organisationnels en externalisant la gestion des transports. Pour éviter une perte totale de contrôle sur ses transports et maximiser la réduction des coûts, il est primordial d’avoir un processus d’achat de transport le plus efficace possible. Évidemment, en tant que partie stratégique de la logistique, cette fonction présente un important potentiel d’automatisation. Il existe plusieurs outils numériques permettant d’automatiser la fonction d’achats stratégiques de transports, tels que Coupa, Jaggaer ou Keelvar.

D’un point de vue d’automatisation, ces solutions permettent de :

  • Centraliser la communication
  • Automatiser le calcul des soumissions
  • Comparer les soumissions entre elles
  • Renforcer et accélérer le processus de prise de décision

Le fonctionnement d’un tel système est le suivant : la collecte et le nettoyage des données restent des activités qui doivent être effectuées en amont de la solution et que la solution ne peut remplacer. Une fois ces données nettoyées et préparées, elles peuvent être téléchargées dans le système. À partir de là, tout le processus peut se dérouler dans le système, où l’on crée et lance l’appel d’offres. Les fournisseurs peuvent soumettre leurs offres directement dans la solution d’achat numérique. Il est également possible de collaborer avec les fournisseurs, de demander des informations supplémentaires, et ce jusqu’à l’attribution du marché au(x) fournisseur(s) sélectionné(s). Ainsi, les échanges de courriels et les comparaisons complexes de documents Excel deviennent obsolètes, tout en permettant à l’humain de garder le contrôle sur l’outil.

L’un des principaux atouts d’une telle solution réside dans son volet analytique en matière d’achat de transport. En effet, avec une source de données fiable et quelques offres de fournisseurs, l’outil peut réaliser des calculs puissants et suggérer des attributions complètes ou partielles de marché en fonction de nombreuses contraintes définies par les acheteurs. Il est possible de comparer différents scénarios tels que :

  • Un nombre maximal de transporteurs au niveau global et/ou par région
  • Le respect des capacités de transport (nombre de camions disponibles) de chaque transporteur
  • Un pourcentage minimum de transporteurs historiques
  • La prise en compte de toute autre contrainte spécifiée lors d’un RFI (capacités EDI, vision ESG, systèmes utilisés par le transporteur, etc.)

Enfin, l’utilisation d’un tel outil peut se faire en autonomie, ce qui signifie qu’elle ne nécessite pas de pré-implémentation ou d’intégration complexe avec d’autres systèmes. Une source de données fiable et complète (par exemple, provenant d’un TMS) est suffisante !

Conclusion

Même si nous espérons vivement que cet article vous ait inspiré et vous ait donné envie de vous plonger dans l’implémentation d’une nouvelle solution d’automatisation des transports, nous vous encourageons à le faire de manière réfléchie et rigoureuse. En effet, l’utilisation de tels outils ne nécessite pas simplement des compétences en ingénierie informatique et en gestion des données, mais implique souvent de nouveaux processus qui peuvent avoir un impact sur l’organisation et le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement dans son ensemble. C’est pourquoi adopter la bonne approche est primordial. Chez Conseil 2.0, nous recommandons une approche générale en 5 étapes :

  1. Évaluer le besoin : Identifier les irritants, cartographier l’architecture TI actuelle, s’accorder sur la stratégie globale d’entreprise
  2. Prioriser les initiatives : Catégoriser les irritants, évaluer ses compétences internes, prioriser les opportunités
  3. Sélectionner la solution : S’informer sur les différentes solutions, conduire un appel d’offre, regarder les aspects autres que TI (People & Process)
  4. Implanter la solution : Intégrer le système dans l’architecture de l’entreprise, tester la solution, former les utilisateurs, communiquer, go-live
  5. Assurer son fonctionnement : Confirmer que l’intégration est adéquate, s’assurer de l’adhésion des équipes

Avec ces sources d’inspiration et un exemple d’approche méthodologique, vous voici encore un peu plus armés à entamer ou continuer votre transition digitale. Si vous souhaitez en discuter plus en détails ou avez une quelconque question ou suggestion sur le sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec nous.

Communiqué de presse

Près de 2,3 M$ à l’Institut d’innovation en logistique du Québec pour propulser les transporteurs québécois vers le numérique.

Montréal, le 13 juin 2024. – L’Institut d’innovation en logistique du Québec (InnovLOG) a l’honneur d’annoncer le lancement du projet intitulé LTI3 pour « Logistique et transport intégrés, interconnectés et intelligents ». Celui-ci a obtenu un financement de 2 298 000 $ dans le cadre de l’Offensive de transformation numérique du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) afin de soutenir le secteur du transport. Cette nouvelle initiative représente une avancée significative dans le domaine de la logistique et du transport de marchandises au Québec.
Le projet LTI3, mené par InnovLOG, propose une approche globale auprès du secteur du transport de marchandises, permettant de rejoindre un large public d’entreprises du secteur par le biais d’une variété d’activités de sensibilisation et d’interventions plus intensives auprès d’une clientèle composée principalement d’entreprises de taille intermédiaire ayant une flotte de moins de 20 camions. Une entreprise pourrait bénéficier d’une subvention pour la réalisation d’un audit numérique, opérationnel, technologique et environnemental, combiné au déploiement de la recommandation technologique pour le passage à l’action.

« La transformation numérique de notre secteur du transport routier est essentielle pour améliorer son efficacité et réduire son empreinte carbone. Les activités d’InnovLOG vont contribuer à la décarbonation de cette industrie et nous permettre d’être les premiers en Amérique du Nord à atteindre la carboneutralité », mentionne Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« Le projet LTI3 s’inscrit dans la vision du gouvernement du Québec de faire du secteur du transport un moteur de croissance économique et de progrès environnemental. InnovLOG et ses collaborateurs ont pour mission de redynamiser le secteur du transport lourd de marchandises au Québec, en accompagnant les entreprises dans leurs projets de virage numérique et de déploiement de technologies leur permettant d’être plus performants et plus durables », précise Naoual Rahali, directrice générale d’InnovLOG.

Objectifs du projet

Le projet, composé de deux volets distincts, est conçu pour maximiser l’impact et favoriser l’adoption généralisée des technologies numériques dans la chaîne logistique québécoise. Le premier volet, dirigé par InnovLOG, se concentre notamment sur la sensibilisation des transporteurs québécois aux avantages et aux coûts des solutions et/ou technologies innovantes existantes, adaptées à leur secteur (ex. : télémétrie véhiculaire, capteurs RFID, outils de traçabilité et de suivi à distance en temps réel).
Ce volet met également en lumière l’importance des données, les défis de l’intermodalité ainsi que les opportunités offertes par l’intelligence artificielle dans le transport de marchandises.
Le deuxième volet, réalisé par les collaborateurs de l’Institut, est axé sur l’accompagnement des entreprises dans la réalisation de projets concrets de transformation numérique (ex. : intégration d’ERP/WMS/TMS). Ces projets numériques auront un impact positif sur les entreprises participantes, en les rendant plus performantes, compétitives et rentables sur le marché mondial.
Les entreprises intéressées à participer au projet peuvent obtenir plus d’informations et soumettre leur candidature sur le site Web suivant : https://lti3.innovlog.ca/

À propos d’InnovLOG

L’Institut d’innovation en logistique du Québec (InnovLOG) est un centre collégial de transfert de technologies (CCTT) spécialisé dans la gestion des opérations logistiques et du transport. Il est reconnu à titre de CCTT depuis 2008 par le MES. InnovLOG est un organisme à but non lucratif (OBNL) membre du Réseau des CCTT – Synchronex et affilié au Cégep André-Laurendeau. 

À propos des collaborateurs et partenaires du projets

Le volet 2 du projet LTI3 sera réalisé, entre autres, par CGIGCLConseil 2.0 et l’ITMI.
Les partenaires du projet sont CargoMCamo-Route et l’Association du Camionnage du Québec
(ACQ).

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Source : Institut d’innovation en logistique du Québec (InnovLOG)
Renseignements :

Maxime Théberge
Chargé de projets – Transformation numérique
[email protected]
514 713-0072
https://lti3.innovlog.ca/

Webinaire

The added value of using a sourcing tool – Coupa Sourcing Optimization

22 mai 2024 – 12:00-13:00 (EST)

Découvrez le monde de Coupa Software grâce à notre récent webinaire ! Bien que l’événement en direct soit passé, vous pouvez toujours vous rattraper pour obtenir une vue d’ensemble complète de l’optimisation des achats Coupa (CSO) et de ses impacts réels. Il vous suffit de faire défiler vers le bas pour trouver le lien.

Les principaux sujets abordés comprennent :

🔍 Méthodologie d’approvisionnement
📄 Standardisation de la documentation
📊 Capacités d’analyse puissantes
📈 Visualisation et reporting de données faciles

Intervenants :

Afef Bouguerra, Directrice de la pratique Transport & Réseaux chez Conseil 2.0
Daniel Keane, Directeur de la Valeur Client, Chaîne d’Approvisionnement chez Coupa Software.

 
Ce webinaire est en anglais.

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Maxime Petit

Consultant en chaîne d'approvisionnement

Dans un monde de plus en plus connecté, la digitalisation a profondément transformé de nombreux aspects de nos vies, y compris la façon dont les entreprises travaillent. Alors qu’il s’agissait d’un avantage concurrentiel il y a seulement quelques années, la digitalisation des processus en entreprise est devenue aujourd’hui nécessaire pour toute entreprise souhaitant rester compétitive sur le marché. Les chiffres de Gartner peuvent d’ailleurs nous le confirmer : 69 % des entreprises ont ou sont en train de mettre en place une solution digitale d’achats qui leur permettra de réaliser des économies de 10 à 30 %. En tant qu’élément important de la chaîne d’approvisionnement, elle n’échappe pas non plus à la révolution numérique. De la recherche et de la sélection de fournisseurs à la facturation, en passant par la gestion de contrats, toutes les procédures d’approvisionnement en entreprise présentent des opportunités de digitalisation et même d’automatisation importantes.

Le but premier de la digitalisation des achats est évidemment de réduire le risque d’erreur, de centraliser les données ou encore de fluidifier les processus, mais il est également possible d’aller beaucoup plus loin grâce aux technologies actuelles. Par exemple, saviez-vous que l’intelligence artificielle pouvait prédire une éventuelle rupture de stock chez un fournisseur, ajuster le niveau d’inventaire en fonction et même s’occuper de rechercher d’autres alternatives sur le marché, le tout sans aucune intervention humaine ? Bien sûr, toutes ces technologies avancées ne sont même pas envisageables sans digitalisation préalable des principaux processus d’achats de l’entreprise. C’est pourquoi nous vous présentons dans cet article les différentes possibilités de digitalisation, leurs avantages et quelques tendances futures.

Digitalisation des approvisionnements

Afin de visualiser les fonctionnalités et les possibilités apportées par les outils numériques, nous utilisons une visualisation du processus « Source to Pay » qui définit l’intégralité des étapes du cycle d’achat.

En fonction de vos besoins, il peut être judicieux d’implémenter une ou plusieurs solutions spécifiques ciblant une seule fonction d’achat à la fois ou d’avoir recours aux solutions les plus complètes du marché qui couvrent la totalité du processus Source To Pay (S2P), comme, par exemple, Coupa, notre partenaire et l’un des leaders sur le marché. Que ce soit en implémentant une solution globale comprenant plusieurs modules ou des solutions différentes par fonction, il est primordial de s’assurer que l’information soit transmise de manière fluide entre les différents modules, mais également vers les autres systèmes informatiques de l’entreprise (ERP, informations comptables, RH, systèmes de transport, etc.).

1. Source To Contract

La fonction Source to Contract (S2C) est une étape clé du processus d’approvisionnement dans une entreprise. Elle englobe toutes les activités liées à l’identification des fournisseurs potentiels, à la négociation des conditions contractuelles et à la gestion des contrats tout au long de leur cycle de vie.

Cette partie du processus contient généralement beaucoup de tâches manuelles impliquant de multiples acteurs. En implémentant une solution digitale, nous allons pouvoir réduire ces tâches manuelles afin de nous concentrer sur les tâches plus stratégiques. Une solution S2P digitale permet, entre autres, d’:

  • Envoyer des RFx via la plateforme.
  • Collaborer entre toutes les parties internes pendant la sélection de fournisseurs.
  • Créer un brouillon de contrat automatiquement sur la base de l’offre sélectionnée.
  • Centraliser et rendre les contrats consultables par toutes les personnes autorisées.
  • Suivre les échéances et recevoir des notifications lorsque celles-ci s’approchent.
  • Créer des rapports qui facilitent la supervision.

2. Procure To Pay

La fonction Procure to Pay (P2P) représente l’ensemble des processus liés à l’acquisition de biens et services jusqu’au paiement des fournisseurs. Elle englobe toutes les étapes, depuis la sélection des fournisseurs jusqu’à la finalisation des paiements.

Avec une solution digitale P2P en place, le système permet aux utilisateurs de :

  • Effectuer des achats comme sur toute autre plateforme d’achat en ligne B2C.
  • Voir directement les contrats en place afin de prioriser l’achat sous contrat.
  • Approuver des demandes d’achat.
  • Suivre l’approbation de leurs demandes d’achat en temps réel.
  • Envoyer automatiquement une commande au fournisseur après approbation.
  • Effectuer une réception de biens.
  • Créer des rapports pour contrôler, superviser et prendre des décisions éclairées.

Concernant la facturation, une solution digitale de facturation donne la possibilité de :

  • Recevoir les factures des fournisseurs basées automatiquement sur les commandes.
  • Digitaliser une facture PDF grâce à un outil de « Reconnaissance Optique de Caractères » (OCR).
  • Autoriser le paiement si la facture correspond aux informations de la commande et de la réception de biens.

Bien sûr, une solution P2P digitale doit être adaptée en fonction des besoins de chaque entreprise. De multiples paramètres sont customisables tels que les autorisations, chaînes d’approbation, éléments automatisés avec ou sans contrôle a priori, notifications, données comptables… Un partenaire d’implémentation, comme Conseil 2.0, est d’une importance stratégique pour construire une solution répondant aux besoins exacts de l’organisation.

Avantages de la digitalisation

1. Réduction des tâches manuelles et focalisation sur les tâches à forte valeur ajoutée

L’un des principaux avantages de la digitalisation dans les achats est la réduction des tâches manuelles et des potentielles erreurs liées à celles-ci, par exemple la saisie manuelle des données, la création de bons de fournisseurs, l’entrée des factures, l’encodage des contrats, la modification des prix/conditions ou encore la duplication de documents dans les différents systèmes. Cela libère du temps aux collaborateurs pour se concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée telles que la sélection des fournisseurs, la négociation de contrats ou encore l’analyse des dépenses. Combiné à une meilleure visibilité et à une intégration des données de l’organisation, ce gain en productivité peut très vite devenir exponentiel. De plus, les outils digitaux assurent une fiabilité et une traçabilité des actions, ainsi qu’une répartition des tâches effectuées entre les différents acteurs, ce qui permet une gestion plus aisée par les managers ainsi qu’un renforcement de l’autonomie des employés.

2. Augmentation de la visibilité des données pour une meilleure prise de décision

Le second avantage que l’on a décidé de mettre en valeur ne se limite pas seulement à la fonction des achats, mais s’étend à toute l’organisation. En effet, grâce aux outils numériques mis en place, nous sommes en mesure de collecter, stocker et analyser les données d’achat en temps réel. Cela nous permet d’avoir une vue complète et précise des dépenses, y compris les catégories de produits ou de services les plus dépensées, les fournisseurs les plus utilisés, les tendances de prix, les catégories nécessitant de nouveaux contrats, etc.

Cette visibilité accrue nous permet de prendre des décisions plus éclairées et stratégiques. Par exemple, nous pouvons identifier plus facilement les opportunités de réduction des coûts en repérant les catégories où nous pouvons consolider nos achats ou négocier des tarifs préférentiels en réduisant notre base fournisseurs. Le département logistique peut aussi se servir de ces données pour anticiper les fluctuations du marché et ajuster la stratégie d’approvisionnement en conséquence, ce qui permet d’optimiser les performances et de rester compétitif.

Toutes ces données peuvent aussi être compilées dans des tableaux de bord qui centralisent les informations importantes. On peut par exemple compiler les données dans un tableau de bord pour retrouver facilement les contrats arrivant bientôt à terme, qu’il faut renégocier le budget, pour lesquels les prix du marché ont diminué, etc. À leur tour, ces tableaux de bord peuvent être utilisés dans une tour de contrôle, concept dont nous parlons plus en détails dans notre autre article.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre article dédié aux tours de contrôle dans la chaîne d’approvisionnement.

3. Standardisation des processus et collaboration transversale

L’implémentation d’une solution P2P est aussi l’occasion de standardiser ses processus d’achats à travers toute l’organisation. Tout d’abord, l’implémentation d’un nouvel outil s’accompagne d’une transformation organisationnelle et est donc un bon moment pour collecter les besoins de tous et redéfinir les processus d’achats en place. Ensuite, par la mise en place d’un unique outil pour toute l’organisation, on s’assure du suivi des politiques d’achat par toute l’organisation. Le département des achats augmente donc le contrôle sur les opérations d’achats tout en ne diminuant pas la liberté du reste de l’entreprise, voire en l’augmentant. En outre, la numérisation des achats au travers d’un seul outil favorise la collaboration en facilitant la communication et le partage d’informations entre les équipes internes et aussi avec les partenaires externes. Cela permet d’améliorer l’efficacité opérationnelle, de renforcer les relations avec les fournisseurs et de mieux répondre aux besoins du client interne.

4. Intégration du développement durable dans la prise de décision

À l’heure où les enjeux climatiques prennent de plus en plus d’ampleur, il s’avère clair que la fonction des achats aura un rôle important à jouer dans la transition écologique. Effectivement, c’est en s’approvisionnant que l’on émet le plus, même si ce sont des émissions indirectes. Toujours selon Gartner, le manque de données est la principale barrière à un approvisionnement plus durable selon les entreprises. La digitalisation des fonctions d’approvisionnements nous permet désormais de collecter et analyser des données pertinentes sur nos achats, telles que l’empreinte carbone des produits, les pratiques éthiques des fournisseurs, ou l’utilisation de matériaux recyclés. À condition que nos fournisseurs soient capables de nous fournir ces informations, les outils digitaux nous permettent de comparer et faire des choix éclairés en termes d’impact environnemental. Ces outils nous aident à leur tour de fournir ces informations de la manière la plus complète possible à nos fournisseurs. Cette demande d’information sera certainement de plus en plus fréquente et rigoureuse dans un futur proche.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre article dédié au développement durable en approvisionnement ou notre page de service ESG.

Si cet article a attisé votre curiosité ou que vous souhaitez en savoir plus sur les multiples façons d’augmenter la maturité digitale de votre organisation, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe de Conseil 2.0. Notre équipe est composée d’experts multidisciplinaires de la chaîne d’approvisionnement et notamment des spécialistes en digitalisation des approvisionnements capables de répondre à vos besoins. Conseil 2.0 participe à la création de valeur dans la chaîne d’approvisionnement en offrant des solutions adaptées à chacune des entreprises.

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Audrey Lépine

Consultante - Transport & Réseaux

Dans une ère de mondialisation où cette chaîne doit faire face à de plus en plus d’imprévus et d’incertitudes, il est crucial qu’elle soit réactive et adaptable à toutes les situations. Les dernières années nous ont enseigné que la gestion de cette chaîne est essentielle à la réussite d’une entreprise. Un dysfonctionnement à un maillon de cette chaîne peut avoir un impact exponentiel sur l’ensemble de l’entreprise. Or, cette chaîne est devenue de plus en plus complexe, avec des fournisseurs, des sites de production et des clients répartis à travers le monde, ce qui rend difficile le contrôle de chaque étape.

Depuis quelques années, un nouvel outil d’optimisation dans ce domaine a été mis en avant par plusieurs fournisseurs de solutions technologiques pour aider à la gestion quotidienne et stratégique.

Mais qu’est-ce qu’est une tour de contrôle dans la chaîne d’approvisionnement et comment en tirer profit ?

Une tour de contrôle, également connue sous le nom de « supply chain control tower », est un système ou une plateforme centralisée qui permet aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement de contrôler et d’optimiser l’ensemble de celle-ci de bout en bout. L’objectif est de :

  • Centraliser les données et offrir une visualisation complète.
  • Faciliter la prise de décision grâce à l’analyse et à la simulation.
  • Améliorer la communication entre les différents départements.
  • Simplifier et automatiser la gestion des événements.

La chaîne d’approvisionnement regroupe plusieurs départements tels que les achats, la logistique, le transport, la planification, la distribution et le service client, entre autres. Chaque département dispose de ses propres indicateurs de performance, objectifs et outils, ce qui conduit souvent les équipes à travailler de manière cloisonnée. Cependant, lorsqu’un problème survient dans la chaîne d’approvisionnement, tel qu’un retard de livraison fournisseur, tous les départements peuvent être impactés.

Par exemple, le département des achats peut être informé d’un retard de livraison fournisseur. Il peut alors choisir d’accepter ce retard ou d’opter pour une livraison expédiée, ce qui augmenterait les coûts. Un retard dans la réception des matières premières peut entraîner des retards dans la production, la distribution et la livraison aux clients. Sans outil de tour de contrôle, le département des achats risque de prendre une décision basée uniquement sur ses propres indicateurs de performance, sans considérer l’impact sur l’ensemble de la chaîne et sur les clients. Les autres départements seront informés tardivement de ces impacts, ce qui générera de multiples communications.

En ayant accès à un outil de tour de contrôle, les différents départements concernés peuvent être notifiés d’un retard de livraison fournisseur et évaluer immédiatement son impact sur leurs opérations. Ils peuvent ensuite collaborer et effectuer des simulations pour déterminer comment atténuer les conséquences du retard tout en limitant les coûts. Le problème est ainsi abordé de manière proactive, et toutes les parties prenantes ont une visibilité sur la situation.

En regroupant les données, l’équipe de la chaîne d’approvisionnement dispose d’une meilleure visibilité sur chaque étape de celle-ci en temps réel. Ils peuvent surveiller le mouvement des produits et des inventaires régulièrement afin d’identifier les risques et les problèmes en amont. De nombreux logiciels offrent des outils de simulation qui utilisent les données historiques, réelles et les tendances pour valider les décisions et évaluer leurs impacts.

Cet outil est utilisé quotidiennement par toutes les parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement pour suivre leurs opérations et les aider dans la prise de décision. Par exemple, si un client demande un produit en urgence, l’équipe de vente peut soumettre la demande et chaque maillon de la chaîne peut vérifier s’il dispose de la capacité nécessaire pour répondre à cette demande sans impacter les autres clients. De plus, cet outil peut être utilisé pour évaluer les coûts supplémentaires qu’une commande urgente entraînerait.

Les facteurs à considérer

Bien que les solutions de tour de contrôle offrent des outils d’analyse et de visibilité complexes, il est important d’ajuster également les processus et les méthodes de travail des parties prenantes pour en tirer pleinement profit.

Lors de l’implantation d’un outil de tour de contrôle, il est crucial de considérer les différentes facettes d’une transformation technologique :

  • La portée du projet doit être définie, et la technologie doit être sélectionnée en fonction des besoins et des objectifs identifiés. L’outil doit s’intégrer avec les logiciels déjà utilisés dans l’entreprise.
  • Une modification des processus et des habitudes de travail est nécessaire pour avoir un impact positif sur l’entreprise. L’outil doit être intégré aux tâches quotidiennes, et les interfaces doivent être adaptées aux besoins de chaque groupe d’employés.
  • Les employés doivent être formés sur les nouveaux outils et accompagnés tout au long de la transition. Des stratégies de gestion du changement doivent être mises en place pour garantir une adoption par tous les départements de l’entreprise.

Conclusion

Un outil de tour de contrôle dans la chaîne d’approvisionnement peut avoir des impacts positifs sur les entreprises. Cependant, disposer d’un outil offrant de la visibilité ne garantit pas en soi des résultats positifs. Il est essentiel d’accompagner le projet par une gestion du changement à travers toute l’organisation afin de garantir l’adhésion de toutes les parties prenantes et ainsi en tirer pleinement profit.

Année

2022

Type de projet

Analyse d’affaires & gestion de projet

ÉCONOMIES

COÛTS & augmentation de la satisfaction client

Réalisé par

Charles Mbadinga
Franck Paulet

Aperçu

Présentation client

Notre client, un leader nord-américain dans le secteur de la rénovation, propose des solutions clé en main. Fort d’un réseau de plus d’une centaine de magasins, notre client propose des solutions de rénovation uniques fabriquées et distribuées depuis son usine au Québec.

mandat

Talsom et Conseil 2.0 ont été mandatés principalement sur deux volets : la mise à niveau du logiciel CRM existant (Customer Relationship Management) et la transformation omnicanale, notamment via l’intégration du CRM avec la nouvelle plateforme omnicanale RingCentral.

RingCentral est une plateforme de communication unifiée qui centralise la gestion des appels et des messages des clients pour les entreprises. En regroupant ces interactions au sein d’une seule interface, elle permet aux entreprises d’offrir un service clientèle plus efficace et cohérent tout en optimisant leurs processus de communication.

But recherché par le client

Pour l’entreprise, la majeure partie de l’acquisition de clientèle se fait par le canal de téléphonie entrant. Ces dernières années, de nouvelles générations de clients ont exprimé le souhait de pouvoir converser également via SMS et chat.

L’entreprise utilisait précédemment la téléphonie physique traditionnelle et contractait ses menus et lignes téléphoniques à travers 4 opérateurs de téléphonie différents.

L’entreprise souhaitait donc passer à la téléphonie virtuelle via l’implémentation d’une solution clé du marché : RingCentral.

En passant à RingCentral, l’entreprise comptait également offrir et/ou améliorer l’expérience client par les canaux SMS et chat.

Enfin, l’entreprise a profité de cette transition pour recentrer ses contrats de téléphonie et réduire ses coûts en portant ses lignes téléphoniques vers RingCentral.

Exécution du mandat

La livraison s’est effectuée en 3 phases : la mise à niveau du CRM Microsoft, l’implémentation d’un pilote RingCentral dans 2 magasins, puis enfin le déploiement de la solution omnicanale dans les 45 magasins en Amérique du Nord.

Voici la méthodologie en quatre étapes pour atteindre les résultats souhaités du client :

En amont de ces 3 phases, le projet a démarré par une revue approfondie des processus impactés proposée par Conseil 2.0 et Talsom.

Une analyse des parties prenantes a également été réalisée afin de bien cerner les priorités d’affaires du projet. Au-delà de la modernisation des systèmes et de l’amélioration des processus clients et de vente, le volet marketing numérique/téléphonique a été identifié comme le principal générateur de valeur ajoutée par le projet.

Fait saillant :

Lors de l’arrivée de Talsom et de Conseil 2.0, une réunion de lancement de l’implémentation de RingCentral était prévue dans les 3 semaines pour démarrer le travail d’intégration. Sous l’impulsion de Talsom et Conseil 2.0, le démarrage de l’intégration a été retardé de quelques semaines afin de terminer le travail de cadrage nécessaire. Cela démontre qu’il est parfois nécessaire de temporiser pour assurer un meilleur travail d’intégration/livraison par la suite.

La mise à niveau CRM était nécessaire pour pouvoir utiliser pleinement les fonctionnalités d’intégration avec RingCentral. Cette phase n’incluait donc pas d’évolution de processus ou de nouveaux requis systèmes. Nous avons donc organisé une campagne de non-régression globale puis procédé à l’exécution de la recette de mise à niveau élaborée en relation avec Microsoft.

Le projet a été livré en mode cascade suivant les phases traditionnelles d’analyse, de conception, de développement et de tests.

Quelques faits saillants :

  • Pour de nombreux employés participant au projet, il a fallu apprendre à travailler en mode projet/cascade et à jouer les rôles suivants : analyste d’affaires, responsable de tests, responsable de transition, responsable de gestion du changement. Talsom et Conseil 2.0 ont identifié, formé et dirigé ces personnes, avec une certaine fierté d’avoir offert de nouvelles perspectives de carrière à ces participants !
  • En parallèle de ce projet, une responsable PMO a été recrutée. Cette nouvelle responsable PMO a donc travaillé de concert avec Talsom et Conseil 2.0 pour mettre en place de nouvelles pratiques et des standards de transformation pérenne pour les futures transformations technologiques d’ampleur.

Le client a décidé de déployer la solution de téléphonie RingCentral par vagues, et ce, en moins de 4 mois. Comme mentionné précédemment, une responsable de transition a été identifiée et accompagnée par Talsom et Conseil 2.0. Le travail initial consistait à structurer le plan de transition, la séquence des magasins, ainsi que la recette de transition d’un magasin donné (actions de gestion du changement, interventions physiques, formations sur site, etc.)

Par la suite, 7 formateurs ont été identifiés et ont voyagé à travers l’Amérique du Nord pour former les magasins par grappes géographiques, soutenus l’équipe de transition de 3 personnes à temps plein. 

Au regard de cette réussite, la haute direction a décidé de faire de ce mode de déploiement un standard pour les grandes transformations.

Résultats

Les résultats du projet comprennent l’opérationnalité du CRM depuis mars 2022 et le déploiement réussi de la solution omnicanale dans les 45 magasins, impulsant de nouveaux projets axés sur l’omnicanalité et le marketing numérique. Cette modernisation a non seulement amélioré l’expérience client et la rentabilité grâce à une meilleure accessibilité et des économies de coûts, mais elle a également renforcé la position compétitive de l’entreprise dans le secteur de la modernisation de salles de bains.

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