Les derniers mois et années ont secoué durement les activités des entreprises du monde entier. Entre les pandémies, la perspective du changement climatique et ses dérives, ainsi que les pénuries de main-d’œuvre, les besoins actuels des entreprises ont fortement évolué. Réduire les coûts et engager sa société et ses processus dans une politique de numérisation en profondeur figurent notamment dans les principales préoccupations des dirigeants. 

Ces problématiques sont justement les axes prépondérants sur lesquels les stratégies actuelles d’achats reposent. Cela en considérant que les départements d’achats gagnent en importance au sein des directions et que leur performance est de plus en plus scrutée. De plus, au même titre que l’ensemble des secteurs d’activité, le monde des achats a le droit à sa révolution numérique. Les entreprises investissent de plus en plus dans des outils d’achats. Gartner a notamment évalué que 50% des entreprises nord-américaines et 35% des entreprises d’Europe de l’Est possédant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 2M$ USD prévoient d’investir dans au moins un module d’une suite Procure to Pay (P2P) tel que l’automatisation du processus de réquisition d’achat ou la numérisation de la facturation. 

Ces investissements s’expliquent par les multiples avantages apportés par la numérisation des achats. En effet, la totalité des processus d’achat peut être inclue dans des modules de suite complète P2P (Procure To Pay) ou S2P (Source To Pay) ou apportée par des solutions ’stand alone’’spécialisées. On peut citer en exemple l’automatisation des processus d’achat qui sont des facteurs de gain de temps pour les acheteurs; les modules de pilotage permettent de sécuriser le suivi des économies et de la performance tandis que la numérisation du suivi fournisseur permet de se prémunir des multiples risques inhérents aux aléas d’une économie mondialisée. 

En quoi consiste la numérisation des approvisionnements

La numérisation des achats se situe dans le prolongement de la révolution numérique en cours ces dernières années dans la majorité des secteurs économiques. Cela consiste en l’application concrète des dernières technologies développées ces dernières années : l’automatisation, l’apprentissage automatique, le big data, l’intelligence artificielle, internet des objets…etc afin de mener à bien les tâches liées aux achats et maximiser la création de valeur par les acheteurs tout au long des processus d’achat. 

Afin de visualiser les fonctionnalités et possibilités apportées par les outils numériques nous utilisons une visualisation du processus ‘’Source to Pay’’ qui définit l’intégralité des étapes du cycle d’achat.  

Des outils comme Coupa ou SAP Ariba sont capables de fournir des solutions couvrant l’intégralité du processus Source To Pay (S2P) dans un seul outil, permettant d’avoir une seule et même interface pour les utilisateurs liés aux opérations d’achat.

Quels impacts positifs la numérisation apporte-t-elle ?

1. Fluidification du cycle d’achat, des processus décisionnels et augmentation de la productivité

Traiter des demandes, requérir la signature des contrats, traiter les retours des fournisseurs à la suite d’un appel d’offres, demander la validation des approbateurs et bien d’autres; ces tâches entrainent un temps de traitement, la gestion et l’envoi de documents, une organisation des tâches à définir et à maintenir entre les collaborateurs. Elles peuvent être répétitives et sont à faible valeur ajoutée, mais sont tout de même indispensables à l’activité. La numérisation notamment au travers de la technologie RPA (Robotic Process Automation) de ces opérations permet de réduire voire annihiler ces problématiques au travers des outils et plateformes qui centralisent et automatisent les tâches à réaliser. Les acheteurs bénéficient alors d’un gain de temps significatif et sont ainsi capables de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et à forte valeur ajoutée : définition et suivi de la stratégie d’achat, négociation de contrats, formation, acculturation sur l’actualité liée à leur catégorie /produit.

De plus, les outils du fait de leur mode de fonctionnement assurent une traçabilité des actions et une répartition des tâches effectuées entre les différents acteurs ce qui permet un pilotage plus aisé par les managers ainsi qu’un renforcement de l’autonomie des employés.

2. Augmenter les capacités de l’acheteur

En plus d’octroyer considérablement plus de temps aux acheteurs en supprimant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée, les solutions numériques offrent également la possibilité de rendre les acheteurs plus performants dans leurs missions représentant leur cœur de métier.

Sur le volet de la recherche de fournisseurs notamment, les outils se servent de l’intelligence artificielle pour raccourcir le temps consacré à cette tâche souvent chronophage. En effet, suite à la formalisation du besoin d’achat par le demandeur les outils s’appuyant sur l’intelligence artificielle vont puiser dans de vastes bases dans lesquelles de nombreux acteurs économiques sont regroupés et avec eux des informations sur les biens et services offerts par la compagnie, les certifications, les données environnementales. Des recommandations pertinentes vont alors être proposées sous la forme d’une liste des fournisseurs les plus à même de répondre au cahier des charges et aux exigences règlementaires imposées par le demandeur.

Afin de rester performant et pertinent dans ses missions, l’acheteur doit être capable de consulter un grand nombre de données pour agir ensuite en conséquence et prendre les meilleures décisions. En effet, entre la gestion de la relation quotidienne avec les fournisseurs, les échéances liées aux contrats et les actualités relatives à sa catégorie il devient complexe de traiter toute l’information et réaliser ses tâches quotidiennes en même temps. En cela les outils numériques résolvent cette problématique en proposant du cybertracking et de l’analyse de fichiers (par exemple des contrats stockés en format pdf) permettant d’extraire des informations et de les convertir en actions concrètes et/ou point à revoir. Ces données peuvent notamment trouver la forme de tableau de bord intuitif à utiliser.

Comme évoqué précédemment, l’acheteur peut être très fréquemment sollicité par ses fournisseurs, mais également en interne. En, effet les interlocuteurs moins au fait des pratiques d’achat sont susceptibles de demander un support de la part des acheteurs sur les bonnes pratiques à adopter dans le cadre d’actions à réaliser liées aux achats. Afin de traiter un grand nombre de ce type de sollicitations des chatbot peuvent être intégrés au sein même des suites S2P et P2P et sont accessibles pour l’ensemble des utilisateurs de l’outil. L’acheteur a alors la possibilité de programmer les réponses aux questions les plus fréquemment posées et enrichir l’outil au fil du temps afin de limiter les interactions redondantes comme répondre X fois à une même question posée par plusieurs collaborateurs.

3. Diminuer le risque

En étant à même d’avoir à disposition un grand nombre d’information, l’acheteur est plus à même de pouvoir se prévenir des risques inhérents à la chaîne d’approvisionnement.

Au travers des outils de recherche de fournisseurs et des suites P2P qui incluent un module de gestion de fournisseur il est en effet capable de choisir ou d’écarter des fournisseurs pouvant représenter un risque pour un projet en particulier ou pour l’entreprise en général. Cela est rendu possible grâce à des données chiffrées, provenant de bases fiables, sur les volets suivants :

  • Risque économique : santé financière du fournisseur, risque de dépendance économique
  • Risque légal : passif de l’entreprise sur les années précédentes (précédentes condamnations, respect du droit du travail, fraude…)
  • Risque fonctionnel : détail vérifié des produits et services fournis, certifications obtenues
  • Risque d’image : actualités du fournisseur

4.      Renforcer ses engagements en faveur du développement durable

Dans le contexte actuel, il est primordial de lier sa stratégie d’achat dans une démarche de développement durable afin d’inscrire ses activités dans une démarche cohérente vis-à-vis des enjeux sociaux et environnementaux contemporains.

La numérisation, par les multiples possibilités qu’elle offre en termes d’exploitation des données, permet de réaliser les meilleurs choix pour minimiser l’impact des activités de la compagnie sur l’environnement et la population.

Il est en effet possible de sélectionner des fournisseurs ou des produits en fonction des données environnementales qui y sont associées :

  • Données impact environnemental lié à la production d’un objet (rejet C02, consommation d’eau, utilisation des sols)
  • Provenance et impact du transport
  • Certifications environnementales obtenues par la société

Il est alors bien plus facile pour l’acheteur de faire des choix éclairés d’un point de vue environnemental et sociétal et agir concrètement dans le sens d’une entreprise plus respectueuse de son environnement. Ces informations peuvent ensuite être incluses au sein de tableaux de bord permettant de visualiser ses impacts et de se fixer des objectifs plus ambitieux.

Intégrer l’approvisionnement stratégique dans votre entreprise

Les avantages de la numérisation et des outils qui permettent son application concrète dans le quotidien des entreprises sont puissants et constituent une réelle avancée dans le monde des achats. Cependant, il convient de faire des choix raisonnés au moment d’investir dans de tels moyens. En effet de très nombreuses solutions existent actuellement sur le marché, mais toutes ne sont pas adaptables à l’ensemble des sociétés. Il est nécessaire d’investiguer pour choisir la(les) solution(s) les plus adaptée(s) à ses besoins et son budget.

De plus, l’implémentation de tels outils au sein de son entreprise et de ses processus n’est pas à prendre à la légère. Les facteurs de succès pour une intégration réussie sont multiples :

  • Structurer et nettoyer la totalité des données qui seront implémentées dans l’outil,
  • Former les futurs utilisateurs afin de les aider à tirer le meilleur parti des technologies mises à disposition,
  • Sélectionner la bonne technologie d’intégration,
  • Définir et suivre un plan d’implémentation afin de s’assurer que l’intégralité des systèmes installés soit opérationnelle,
  • Assurer le décommissionnement des précédents outils et s’assurer que les utilisateurs ont bien effectué le changement de technologie/paradigme.

Pour favoriser le succès de vos projets d’intégration et votre montée en puissance dans la numérisation de votre département d’achat, l’équipe de Conseil 2.0 (C2.0) composée d’experts multidisciplinaires de la chaîne d’approvisionnement et notamment des spécialistes en approvisionnement stratégique est capable de répondre à vos besoins. C2.0 participe à la création de valeur dans la chaîne d’approvisionnement en offrant des solutions adaptées à chacune des entreprises.  

L’importance d’entretenir une bonne relation avec vos fournisseurs

Les dernières années de pandémie nous on apprit l’importance d’avoir une bonne relation avec vos fournisseurs. Leur support et compréhension ont aidé les organisations à résister aux retards de livraisons, au manque de produits et au potentiel de réapprovisionnement.  Le temps de la Covid a aussi amené certains fournisseurs à revoir leur modèle d’affaires et prendre des décisions difficiles en sélectionnant leurs partenaires et en laissant aller d’autre.

Pour poursuivre sa croissance, il est important de créer une bonne relation avec vos fournisseurs.  Prendre le temps de choisir vos partenaires pour la réussite de notre entreprise vous assure une meilleure collaboration pour construire sa croissance. Il est aussi important de bien se protéger dans votre sélection de fournisseurs afin d’être couvert dans l’éventualité d’autre retard ou annulation de livraison, tout en gardant la vision stratégique de votre entreprise.

Ceci ne signifie pas qu’une bonne stratégie de négociation reste à disparaitre. Une entente entre fournisseurs et détaillants demeure au centre de tout bon partenariat et devrait être claire et définie à chaque début de saison ou nouvelle année.

Quelques points importants pour bâtir une bonne relation avec vos fournisseurs

Définir vos attentes :

Avant toute stratégie, il est important pour l’entreprise et les achats de comprendre ce qui est attendu de vos fournisseurs pour vous aider à atteindre vos objectifs de ventes, profitabilité et gestion d’inventaire. Ces attentes doivent être partagées et claires pour tous les membres de l’équipe. Si cela semble évident, le travail préparatoire en amont d’analyse et d’évaluation des risques ne doit pas être négligé.

Autre que le prix, les membres de l’équipe devraient être avisés des autres facteurs de négociations tels que les termes de paiement, stratégie marketing et plusieurs autres.

Cadre de négociation :

Pour faciliter les négociations, un travail préalable doit être effectué avant que les négociations réelles n’aient lieu. Les personnes responsables du côté du fournisseur et du détaillant doivent se mettre d’accord sur le lieu de la réunion, les modes de correspondance et la période de l’entente. Il serait également utile de s’entendre sur les questions les plus importantes à examiner afin qu’elles soient classées par ordre de priorité lors des négociations. Les personnes responsables de négocier l’entente disposent de toutes les compétences requises pour répondre aux demandes, en particulier lorsque qui a besoin de répondre à des changements de demandes.

Gagnant-gagnant (Win/Win) :

Étant donné l’importance de créer de bon partenariat avec vos fournisseurs, l’équipe d’approvisionnement doit trouver des moyens de créer de la valeur afin que le fournisseur cède également du terrain en termes d’entente, par exemple, en partageant les risques en support d’inventaire de fin ou en offrant des marges garanties en échange de visibilité en magasin ou sur le site web. Dans d’autres cas, l’acheteur pourrait être en mesure de réduire le risque des fournisseurs, en offrant des contrats plus longs, ou en limitant l’offre de produits des compétiteurs pour pouvoir donner plus de volume au partenaire choisi. L’acheteur assure au vendeur des revenus plus importants et pour une période plus longue qu’il ne le ferait normalement. Une telle assurance est avantageuse dans des environnements commerciaux volatils.

Ce n’est pas personnel :

Les négociations peuvent souvent devenir houleuses lorsqu’une partie estime que l’autre ne voit pas les choses du même point de vue. Il est important pour les acheteurs de contrôler leurs émotions et de ne pas perdre de vue la situation dans son ensemble. Il y a plusieurs façons de garder les émotions sous contrôle. Inclure plusieurs personnes dans la négociation permet un meilleur échange et partager la responsabilité de la direction de la négociation. Il est aussi acceptable de prendre du recul et de reprendre la négociation un autre temps.

Ce n’est pas juste le prix :

Dans une certaine situation où les marges peuvent être plus minces, il y a d’autres points d’ententes qui peuvent être bénéficiaire aux deux parties. Que ce soient des termes de paiement, les conditions des livraisons, l’emballage ou les unités dans un « case pack ».  On peut également négocier un rabais volume ou à un certain volume d’affaires un rabais serait remis à la fin de l’année.  L’objectif est toujours de trouver une entente commune bénéficiaire aux deux parties.

Finalement, il est aussi important de bien comprendre la meilleure approche de négociation dépendant du style des personnes.  Que ce soit direct, détaillé, expliqué ou allongé qui apporte à revenir avec plusieurs contre-offres.

L’aspect légal :

L’entente, étant un document légal, devrait inclure tous les attentes et imprévus qui pourraient se produire.  Que ce soient des retards de livraison, des erreurs de livraison ou facturations. Définir la responsabilité du produit, à qui incombe-t-il et à quel moment? Le niveau d’assurance vis-à-vis une poursuite d’un client après un accident causé par le produit. Il devrait également y avoir des mécanismes d’arbitrage pour résoudre les différends qui surviennent pendant la durée du contrat.

Une entente est bénéficiaire aux deux parties et sert à bien définir les règles d’affaires pour l’année tout en permettant de gérer les affaires quotidiennes avec les défis qui peuvent survenir. Finalement il est important d’avoir un certain standard dans les documentations et processus, disponibles pour les deux parties et départements concernés.  Il existe plusieurs outils qui aident les entreprises à garder un bon suivi et permettent d’identifier des alertes ou un rappel durant la saison. Chez Conseil 2.0 nous pouvons vous aider dans ce processus.

Chaque année, un grand nombre d’entreprises voient le jour, à travers le monde, dans le but de répondre aux problèmes et défis auxquels la civilisation est confrontée. Pensons tout simplement à l’entreprise d’Elon Musk, Tesla. Sa mission : « accélérer l’avènement du transport durable », répond au défi colossal que représente la transition vers une société exempte de carbone.  

Or, l’ironie du sort fait en sorte que ces organisations sont elles-mêmes sujettes à de nombreux défis et problèmes – communication déficiente, facturation erronée, quart de travail non comblé, etc. 

Heureusement, grâce à la technologie, il existe aujourd’hui de nombreux logiciels permettant d’aider les entreprises dans leurs activités quotidiennes. À titre d’exemple, au niveau de la communication, les applications de visioconférence comme Teams ou Zoom ont ouvert la voie au télétravail, permettant aux employés de poursuivre leur travail à la maison. Il s’agit d’un phénomène relativement récent, qui n’était pas très courant il y a quelques années à peine.  

Avez-vous déjà perdu un contrat en raison d'un oubli? Avez-vous déjà manqué unrendez-vous important avec un client?

Si oui, cet article vous intéressera fort probablement.  À travers ce blogue, il sera question d’explorer plus en détail les logiciels de la relation client. Plus précisément, nous allons approfondir sur ce qu’est un CRM, ces bénéfices pour votre entreprise et la manière dont Conseil 2.0 peut vous accompagner.  

Concrètement, qu’est-ce qu’un CRM ?  

Selon Salesforce, un logiciel de la relation client ou Customer Relationship Management (CRM) en anglais est une « technologie qui permet de gérer toutes les relations et interactions qu’une entreprise effectue avec ses clients actuels et potentiels ». Un CRM se veut à la fois intéressant d’un point de vue marketing, en étant un grand atout lors de campagnes publicitaires ciblées, que d’un point de vue ventes, en permettant facilement de suivre les clients potentiels pour éventuellement les convertir en clients actuels.  

Parmi les fonctionnalités offertes par les logiciels de CRM on retrouve, entre autres, le suivi de nouveaux clients potentiels (prospects), la source de ces derniers, le nombre de contrats gagnés et perdus, la croissance des revenus, etc. Afin de mieux visualiser, voici un exemple de tableau de bord d’un CRM : 

On peut s’apercevoir qu’en un coup d’œil, toute l’information nécessaire pour l’équipe des ventes est présente. Que ce soit le nom du vendeur responsable d’un nouveau client potentiel, le nombre de contrats conclus, ou encore, les revenus projetés pour le trimestre et ceux à venir.  

Il existe un grand nombre de logiciels de la relation client. Selon Zoho (4), ceux-ci sont généralement divisés en 4 catégories.  

  1. Dans un premier temps, les CRM sur site. Ce type de CRM implique que l’architecture s’effectue à l’interne, dans un serveur local. S’avérant plus sûr et sécurisé, on doit tout de même dépenser pour la maintenance et les mises à jour du système.  
  1. Ensuite, les CRM dans le nuage. Ils permettent d’accéder à vos données à partir de n’importe quel navigateur, en plus de prendre en charge la maintenance et les mises à jour du système. Cependant, l’entreprise choisissant un CRM dans le nuage est liée avec le fournisseur de la solution, et perd donc un peu de flexibilité et de contrôle. De plus, il faut faire attention au coût relié à la gestion des accès et des licences.  
  1. Continuons avec la troisième option, un CRM spécifique à un secteur. Il existe des fournisseurs de logiciels de la relation client spécialisés dans un domaine précis. Par exemple, certains CRM sont davantage axés sur l’industrie de l’hôtellerie, comme Revinate qui s’intègre avec les applications de réputation en ligne telle TripAdvisor, tandis que d’autres CRM sont plutôt axés sur le commerce en ligne, comme Pipedrive qui permet la création de campagnes publicitaires via les courriels.  
  1. Pour la dernière catégorie, on retrouve les CRM tout-en-un. Ceux-ci ont la particularité d’être hautement personnalisables, de comporter maintes fonctionnalités et de s’intégrer facilement avec d’autres logiciels d’entreprises.  

Aussi, rajoutons un aspect important à garder en tête lors de la sélection d’un CRM est sa capacité à être facilement intégrable avec d’autres modules ou systèmes d’un ERP. Cela permettra d’avoir un flux d’information intégré du début jusqu’à la fin – d’un prospect à la facturation finale –, en passant par une gestion de projet rigoureuse.  

Quelle est l’utilité d’un logiciel de la relation client ? 

Un CRM fournit un grand nombre d’avantages pour ses utilisateurs. Selon un sondage effectué par Salesforce auprès de 3,384 clients sélectionnés de manières aléatoires, des bénéfices ont été décelés dans 5 grandes catégories : ventes, marketing, service à la clientèle, commerce électronique et technologie de l’information. La clientèle sondée a vu la conversion de clients potentiels en contrat augmenter de 30%, la satisfaction de ses clients augmenter de 30%, les recettes en ligne s’accroître de 15% et les coûts reliés aux technologies de l’information diminuer de 26%.   

Pour continuer, Zoho liste quelques bénéfices à utiliser son logiciel de la relation client. Parmi ceux-ci, on retrouve une meilleure organisation des données, grâce à la centralisation des données qui les rendent accessibles à tous. Ainsi, on évite de travailler en silo et la communication entre les différents départements se fait de manière plus fluide. Aussi, avoir à sa disposition un CRM permet de mieux gérer ses flux de communication avec ses clients. Par exemple, il est possible de programmer des rappels pour s’assurer d’exécuter le suivi, ou encore, de créer des modèles de courriels.  

Utilisons un exemple fictif afin de mieux comprendre. Victoria, conseillère aux ventes, travaille pour une compagnie d’électroménagers. Elle était en contact avec des clients potentiels. Or, elle a dû s’absenter quelques mois pour un congé de maternité. Lors du transfert de ses clients à ses collègues, quelques clients potentiels ont été oubliés ou perdus entre les failles du système. En revanche, si l’entreprise avait eu en sa possession un CRM, tous les clients de Victoria auraient pu être aisément transférés à d’autres conseillers sans tracas, en raison de la base de données centralisée. De plus, les conseillers auraient pu être notifiés et être rappelés, à l’aide d’un message automatisé, de faire le suivi.  

Conseil 2.0 est là pour répondre à vos besoins en CRM 

Plusieurs entreprises offrent leur propre logiciel de la relation client, comme Salesforce, Zoho, HubSpot, etc. Selon Gartner, il existe aujourd’hui plus de 1,000 applications de CRM disponible sur le marché. Inutile de dire qu’il devient rapidement difficile de s’y retrouver avec toutes ces options. De ce fait, implémenter dans son entreprise un logiciel de la relation client peut s’avérer ardu. C’est pour cela qu’il faut s’entourer d’experts. En effet, ceux-ci vont permettre, entre autres, d’éviter les erreurs coûteuses reliées à l’implantation d’un CRM.  

Chez Conseil 2.0 l’implantation d’un système technologique se fait en trois phases.   

  1. La première phase consiste à définir les besoins spécifiques de chaque client. Pour ce faire, un diagnostic des processus actuels du client est effectué en plus de l’évaluation des besoins.  
  1. La deuxième phase est l’évaluation des logiciels. Il s’agit de prendre en main le processus de sélection des fournisseurs, chacun offrant des solutions à des prix différents.  
  1. La troisième phase consiste à déceler la meilleure solution parmi la liste, en fonction des besoins spécifiques de chaque client et à l’implanter par la suite chez le client. 

Pour toutes questions reliées à vos besoins en CRM, n’hésitez pas à contacter l’équipe de Conseil 2.0 qui se fera un plaisir d’y répondre. 

Les tableaux de bord

Les tableaux de bord sont des outils cruciaux pour les entreprises qui souhaitent effectuer un suivi efficace de leur performance et s’assurer de prendre des décisions éclairées. Ceux-ci permettent effectivement de faire le suivi des indicateurs de performance clés d’une entreprise et ainsi d’anticiper les problèmes, afin de poser les mesures correctives nécessaires. Cela permet aux entreprises d’être pro-actives et d’atténuer les effets néfastes reliés aux diverses problématiques. Par exemple, grâce à la visibilité des données, une organisation pourrait constater une diminution des ventes pour un certain produit. L’entreprise pourrait alors utiliser l’information provenant des données pour en comprendre la cause et ainsi poser les actions nécessaires pour augmenter les ventes à nouveau.

Les tableaux de bord peuvent à la fois être utilisés pour illustrer des données spécifiques (ex. Pour chaque départements) ou encore pour présenter une vue d’ensemble sur la performance de l’organisation. Les dirigeants peuvent donc s’y fier afin de prendre des décisions exécutives qui seront pertinentes pour la situation actuelle ou future de l’entreprise. Après tout, une décision prise sans consulter les données de l’entreprise peut s’avérer bonne, mais n’est pas assuré; c’est un peu comme prendre une décision à l’aveugle.

Bénéfices des tableaux de bord

Les bénéfices des tableaux de bord sont nombreux et permettent aux organisations de mieux performer, et ce dans l’ensemble de leurs sphères d’activités. Les avantages majeurs des tableaux de bord sont présentés ci-dessous.

Personnalisables

Les tableaux de bord sont personnalisables et adaptables aux besoins des entreprises et de leurs départements. Les données clés ainsi que les manières de les présenter varient selon les différents besoins.  Ainsi, une entreprise peut posséder plusieurs tableaux de bord différents. Par exemple, le tableau de bord de l’équipe de la production variera forcément de celui de l’équipe de prévision de la demande, puisque leurs indicateurs clés de performance ne sont pas les mêmes. Le département de production misera sur des données telles que la vitesse de production, les standards de qualité, le volume de production, etc., alors que le département de prévision de la demande regardera plutôt des données telles que les tendances d’achats à travers le temps, les données historiques, les niveaux d’inventaire, etc.

Minimisent la manipulation de données

La majorité des organisations requièrent la rédaction fréquente de rapports, et ce au sein de nombreux départements. Cela exige généralement de manipuler les données manuellement afin de rendre l’information visuellement attrayante. Cette étape demande donc des ressources, dont le temps des employés. Des outils de création de tableaux de bord tels que « PowerBI » permettent d’automatiser la génération de rapports, ce qui signifie qu’aucune manipulation de données récurrente n’est nécessaire. Les employés sont donc libérés pour effectuer d’autres activités à valeur ajoutée dans l’organisation.

Faciles d’utilisation et de compréhension

La quantité importante de données en entreprise peut parfois sembler étourdissante. Un tableau de bord permet de bien les organiser afin qu’elles soient le plus intelligibles possible . Son but est donc de cibler les informations à représenter et de les illustrer de manière concise. Il est également très facile d’utiliser les tableaux de bord et d’en tirer des conclusions pertinentes lorsque ces derniers sont bien construits. Des filtres peuvent facilement être appliqués par l’utilisateur afin de visualiser les informations désirées et pertinentes.

Permettre le suivi d’indicateurs clés de performance (KPI)

Les tableaux de bord augmentent considérablement la visibilité d’une entreprise par rapport à sa performance et facilitent la prise de décision. En effet, sans tableaux de bord, il est possible que certaines mesures importantes ne soient pas considérées et nuisent aux décisions des employés, ayant donc possiblement des effets néfastes à long terme sur les entreprises. Lors de la création des tableaux de bord, ces derniers sont réfléchis par des experts, ce qui permet de cibler les indicateurs clés à suivre pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation. En plus de déterminer quels marqueurs devraient être utilisés, les experts déterminent également de quelle manière ces derniers devraient être représentés afin de bien relever les données.

Les indicateurs de performance suivis sur une base régulière permettent aux entreprises de s’adapter aux situations actuelles tout en étant plus agiles. Chaque département devrait avoir ses propres mesures qui les supportent dans leur prise de décision, ainsi que dans l’identification de problématiques. Les actions adéquates peuvent donc être prises rapidement afin d’augmenter le succès des indicateurs de performance.

Par exemple, l’équipe d’approvisionnement peut utiliser des tableaux de bord afin de déterminer quand commander certaines pièces et en quelle quantité. Leur tableau de bord devrait comprendre plusieurs aspects, tels que les niveaux d’inventaire actuels, les prévisions de production dans les prochaines semaines, les délais de livraison selon la pièce, les coûts de livraison selon le volume et bien plus. Les données présentées dans l’outil leur permettront donc de prendre une décision éclairée afin de minimiser les coûts d’entreposage, de transport et éviter les ruptures de stock.

Dans un autre ordre d’idées, les dirigeants d’entreprises peuvent utiliser les tableaux de bord pour cibler des problématiques ou des opportunités. Par exemple, ils peuvent identifier quels produits sont le plus en demande et s’en inspirer pour en créer de nouveaux. Cela permettra de développer des produits qui seront appréciés des consommateurs, ce qui du même coup augmentera les ventes et les profits. D’un autre côté, ils peuvent cibler les produits les moins demandés. Les dirigeants pourront alors soit apporter des modifications ou décider de les discontinuer.

Partageables

Le partage de données et la communication sont essentiels au bon fonctionnement d’une entreprise. Il est donc important que toute personne concernée puisse avoir accès aux tableaux de bord en temps réel. C’est effectivement un des avantages majeurs des tableaux de bord : ils peuvent être visualisés par plusieurs personnes en même temps et facilitent grandement le partage d’informations. Les tableaux de bord peuvent aussi être consultés à partir des services « web », notamment à partir d’un téléphone cellulaire, d’une tablette, d’un ordinateur, etc. Ceci minimise donc les communications excessives entre les personnes par l’entremise d’autres plateformes, telles que les courriels.

Expertise de Conseil 2.0

Les consultants de Conseil 2.0 ont beaucoup d’expérience avec la création de tableaux de bord et sauront certainement élaborer une solution qui vous convient. Power BI est un des outils de confection de tableaux de bord les plus populaires, mais plusieurs autres options existent également sur le marché telles que Domo, Dundas BI, Toucan pour n’en citer que quelques-uns. Peu importe l’outil que vous souhaitez utiliser, Conseil 2.0 peut certainement vous aider. Les choisir comme partenaires vous permettra entre autres de :

Cibler vos besoins

La première étape de tout projet avec une entreprise est de bien comprendre ses besoins afin de produire une solution finale qui y répondra. Conseil 2.0 offre une écoute attentive à chacun de ses clients afin de bien comprendre leur réalité. Ayant travaillé avec de nombreux clients de secteurs variés, Conseil 2.0 connait les meilleures pratiques à appliquer dans une entreprise afin d’optimiser les résultats.

Cibler les indicateurs clés de performance

Les besoins de chaque organisation déterminent quels indicateurs clés de performance doivent être inclus dans les tableaux de bord. Conseil 2.0 saura donc vous accompagner en effectuant l’analyse de vos processus et en effectuant des recommandations par rapport aux données à illustrer dans vos rapports, ainsi que la manière de les illustrer. La relation de collaboration entre Conseil 2.0 et ses clients leur permet de travailler ensemble afin de maximiser la performance et la pertinence des tableaux de bord.

Construire des tableaux de bord

Les consultants de Conseil 2.0 sauront vous construire des tableaux de bord qui sont adaptés à vos besoins, en se basant sur les analyses effectuées et les recommandations émises au préalable. Les tableaux de bord vous permettront de visualiser rapidement les données les plus importantes au succès de votre entreprise.

Mettre à jour des tableaux de bord existants

Certaines organisations possèdent déjà des tableaux bord, mais ces derniers ne sont pas toujours tenus à jour ou entretenus, et ce pour diverses raisons. Par exemple, l’employé qui les a créés pourrait avoir quitté l’entreprise, les tableaux de bord auraient pu avoir été créés à l’externe, l’entreprise n’a pas les ressources pour les tenir à jour, etc. Conseil 2.0 peut donc prendre ces tableaux existants et les adapter à vos besoins actuels.

La visualisation de données a énormément de bienfaits pour une entreprise. En effet, elle permet de suivre la performance des indicateurs clés facilement et rapidement. Les dirigeants d’une entreprise peuvent donc connaître la santé de leur organisation en seulement quelques « clicks ». N’hésitez pas à nous contacter si la visualisation de données et la création de tableaux de bord vous intéressent.

Comme plusieurs industries, le commerce de détail a vécu de grandes perturbations depuis le début de la pandémie, en mars 2020. Ces défis causent des ennuis aux acheteurs, qui doivent se soumettre à des demandes de plus en plus exigeantes de la part des fournisseurs. A titre d’exemple, ces derniers requièrent que les bons d’achats soient présentés plus d’un an à l’avance afin de lancer leur production. Minimiser les délais de livraison, ainsi que les ruptures de stock sont autant de réalités auxquelles font face les acheteurs.  

Comment les acheteurs des compagnies de commerce au détail peuvent-ils prévoir la demande de l’année suivante, alors qu’ils vivent dans un environnement aussi incertain? 

Anticiper la variabilité de la demande. 

La variabilité de la demande est flagrante et se reflète dans les changements de la valeur des ventes au détail. Le graphique ci-dessous démontre la valeur des ventes au détail au Canada entre janvier 2012 et avril 2022, où la ligne verticale orange marque le début de la pandémie au pays (mars 2020). Il est évident que la valeur des ventes augmente de façon constante entre janvier 2012 et mars 2020. Les acheteurs de produits de vente au détail pouvaient alors s’y référer afin de prévoir la demande et déposer leurs bons d’achats auprès de leurs fournisseurs. Après mars 2020, plusieurs variations en matière de consommation se produisent. On observe une diminution flagrante entre mars et juin 2020, dû à la fermeture de commerces, suivi de quelques remontées et diminutions dans les mois suivants. Les plus grandes fluctuations semblent diminuer en 2022, mais l’instabilité économique amène toutefois plusieurs questions et défis pour les acheteurs et les planificateurs de la demande des consommateurs. Par exemple, est-ce que l’inflation et le retour à “la normale” contribueront au maintien de la courbe de ventes actuelle? 

tendance, demande, commerce de détails

En raison des nombreuses ruptures d’inventaire dans plusieurs secteurs d’activité, on peut imaginer que les habitudes d’achats des consommateurs ont changées. Par exemple, de nombreux consommateurs ont été poussés à acheter des marques et produits alternatifs durant cette période, ce qui leur a fait découvrir d’autres options disponibles sur le marché, augmentant ainsi leur demande. Continueront-ils à acheter ces produits dans l’avenir ou retrouveront-ils leurs anciennes habitudes? Autant de facteurs difficilement prédictible pour les acheteurs.

Bien évidemment, les comportements des consommateurs seront différents selon le secteur de vente, surtout si l’on prend en compte les augmentations de prix qui affectent les tendances d’achats. Par exemple, si les habitudes de consommation de produits alimentaires demeurent inchangées, les achats de vêtements et d’articles de sports évoluent rapidement selon les besoins et les moyens de chaque famille. Il est donc primordial pour les compagnies de vente au détail de rester à l’affut des changements dans les tendances de consommation de leurs clients, afin de pouvoir réagir rapidement.

La digitalisation des processus d’achat

Les années de pandémie nous ont propulsés vers les ventes en ligne a un rythme effréné, ajoutant un défi de taille pour les entreprises qui n’avaient pas amorcées leur transformation numérique.

La digitalisation des achats représente toutefois un grand avantage pour les organisations leur permettant, entre autres, d’obtenir des informations essentielles pour mieux comprendre leurs clients. Un suivi assidu de l’activité sur les sites web permets de mieux anticiper l’évolution de la demande, et ainsi placer les commandes nécessaires.

Outre les avantages que procurent la digitalisation des achats, il est primordial qu’une entreprise ait les bons outils et les bons processus pour répondre à ses besoins spécifiques afin de pouvoir faire une meilleure prévision de la demande et placer les bons de commandes plusieurs mois d’avance, comme le requièrent maintenant les fournisseurs. Des outils utilisant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (« machine learning »), qui sont de plus en plus populaires et performants, sont disponibles sur le marché. Ces derniers sont avantageux pour les entreprises qui souhaitent améliorer leurs prévisions de la demande et maximiser leur profitabilité. D’ailleurs, selon une étude de Gartner, l’application de l’apprentissage automatique est le plus utilisé pour la prévision de la demande dans toutes les sphères de la chaîne d’approvisionnement.

Une révision des processus pour une meilleure agilité

Les nombreux changements, perturbations, défis et imprévus affectant les entreprises depuis 2020 entraînent le besoin d’effectuer une revue complète des processus pour rester pérennes. Plusieurs d’entre eux ne sont effectivement plus adaptés aux nouvelles réalités. De plus, une amélioration des processus permet à l’entreprise de cibler les bons outils à utiliser afin d’être le plus efficace possible. Le tout vise à rendre l’entreprise agile, à l’avant-garde des changements et proactive afin de bien répondre aux besoins de ses clients, un phénomène souhaité par la majorité des entreprises de vente au détail en 2022. En effet, selon Gartner, 96% des compagnies de vente au détail en 2022 planifient investir pour rendre leurs chaines d’approvisionnement plus agiles, alors que 90% souhaitent qu’elles deviennent plus résilientes. Contrairement à ce que plusieurs entreprises peuvent penser, un retour vers les anciennes réalités et habitudes « pré-pandémiques » n’est ni réaliste, ni souhaitable.

 

Conseil 2.0 analyse et met en place des solutions tangibles, ayant un impact sur l’ensemble de la chaine d’approvisionnement. Nous vous supportons dans le sourcing, l’organisation d’appels d’offres publiques et privés, la sélection et la gestion de fournisseurs, l’amélioration de votre processus Procure to Pay (P2P), l’optimisation de vos achats stratégiques, de vos inventaires, et la mise en place de politiques et procédures d’achats.

Le monde des affaires est en constante évolution. Il suffit de penser aux courriels électroniques qui ont remplacé les télécopieurs, ou encore au commerce électronique qui remplacent les ventes des commerçants ayant pignon sur rue. Tous ces changements affectent les entreprises de plusieurs manières. Dans cet article, il sera davantage question des processus d’affaires ; qu’est-ce que c’est au juste, et pourquoi est-ce important de les connaître et de les réviser périodiquement. 

Une définition toute simple

Dans la version 2015 de la norme ISO 9000, l’organisation définit un processus comme étant un « ensemble d’activités corrélées ou en interaction qui utilise des éléments d’entrée pour produire un résultat escompté ». Autrement dit, une entreprise effectue un ensemble d’activités à l’aide d’intrants, comme des ressources ou des données, dans le but de créer un extrant, soit le résultat escompté. On comprendra ici que pour qu’une activité soit considérée efficiente, elle se doit d’atteindre l’extrant final souhaité, tout en minimisant les activités manuelles pour y arriver. En résumé, faire plus avec moins.  Sinon, il s’agit simplement d’un gaspillage de ressources, d’argent et de temps.  

« Grosso modo, faire plus avec moins »

Ce qui poussent les entreprises à revoir leurs processus  

Plusieurs raisons poussent les entreprises à revoir leurs processus. Les premières sont d’ordres internes. D’une part, il peut s’agir de la croissance rapide de l’entreprise. Effectivement, croître rapidement peut pousser, voir obliger les entreprises à revoir leurs processus afin de standardiser leur méthode de travail pour toutes sortes de facteurs. Par exemple, il arrive souvent qu’à un certain moment dans la croissance d’une entreprise, celle-ci, victime de son succès, n’a tout simplement plus la capacité requise pour fournir à la demande. Dans ce-cas, il peut s’avérer essentiel d’automatiser certaines activités opérationnelles, comme la prise de commande, la comptabilité ou la facturation afin d’enlever du poids sur les épaules des employés. D’autre part, il peut s’agir d’un exercice effectué par l’entreprise sur une base périodique afin de détecter les processus les moins efficients et d’y remédier dans le but d’augmenter leur compétitivité par rapport à la concurrence. 

Également, il existe d’autres raisons, cette fois d’ordres externes, qui poussent les entreprises à revoir leurs processus. Cela peut provenir de plusieurs sources. Afin d’avoir une idée, il ne suffit que de penser à la pandémie de Covid-19. En effet, dans l’industrie de la restauration, beaucoup de restaurants ont dû revoir leurs activités opérationnelles. Par exemple, l’expérience salle à manger a laissé place aux commandes en ligne. De plus, récemment, la pénurie de main-d’œuvre donne du fil à retordre aux compagnies. Encore une fois, pour pallier cette pénurie de travailleurs, certaines industries ont dû réviser et automatiser leurs processus afin d’être en mesure de répondre à la demande, n’ayant tout simplement pas la capacité requise en termes de personnel pour faire face à ce niveau de demande. 

Un exemple simplifié afin de mieux saisir la portée d’une telle démarche 

Dans le but de mieux saisir l’enjeu, prenons le cas fictif d’André, président directeur-général d’une dizaine de magasins de plein-air situés dans la province de Québec. Avant la pandémie, en 2019, André opérait selon le processus suivant afin d’avoir des articles en inventaire dans ses magasins : 

 

Processus d'affaires, fournisseur, livraison, client

Or, en raison du confinement et de la réticence de sa clientèle plus à risque d’attraper le virus, André dû s’adapter et commencer à vendre ses produits en ligne. Ainsi, depuis, son processus de flux des biens en inventaire est le suivant :

commande, client , distribution, livraison

En regardant le processus de gestion de l’inventaire, on s’aperçoit que celui change du tout au tout. En effet, auparavant, les activités opérationnelles étaient axées sur un entrepôt centralisé livrant selon des niveaux d’inventaires prédéfinis. Lorsqu’il manquait des items en inventaire dans un magasin, une requête était envoyée et un camion était chargé de livrer les items de l’entrepôt centralisé au magasin manquant de produits afin de garnir les tablettes vides.

Dans le cas du commerce en ligne, il n’y a qu’un centre de distribution responsable de conserver les produits en inventaire et de remplir les commandes. Ainsi, les produits ne sont plus livrés vers les magasins, mais directement chez le client. Constat : la livraison du dernier kilomètre (last-mile delivery) est complètement changée. Effectivement, au lieu de devoir livrer à ses magasins, on doit être en mesure de livrer dans tous les quartiers résidentiels des territoires que l’on dessert. Et ça, c’est sans parler de la gestion des retours et de la logistique inverse…

Donc, après révision des méthodes de travail, passant par un diagnostic de la situation actuelle, nous sommes en mesure de proposer des solutions. Ici, la mise en place d’un warehouse management system (WMS) et/ou d’un transportation management system (TMS) pourrait s’avérer une bonne initiative, en termes de réduction des coûts. De ce fait, ces systèmes permettraient de réduire les pertes de stocks et de proposer les meilleurs itinéraires pour la livraison du dernier kilomètre.

« Ces systèmes permettraient de réduire les pertes de stocks et de proposer les meilleurs itinéraires pour la livraison du dernier kilomètre. »

Conseil 2.0, un allié de taille !

En somme, les processus se doivent d’être revus et mis-à-jour en raison de l’environnement changeant du monde des affaires, que ce soit pour des raisons d’ordre interne ou externe à l’entreprise, comme la croissance ou la pénurie de main-d’œuvre. La révision des processus est complexe et il vaut mieux être accompagné d’expert afin de mener à bien un projet de la sorte. C’est ici que tout le savoir-faire de Conseil 2.0 s’avère pertinent. Nous avons mené à bien des dizaines de projets de révision de processus. Pour toutes informations supplémentaires n’hésitez pas à nous contacter !

Les perturbations au niveau mondial pour l’ensemble des chaines d’approvisionnement, incitent les entreprises à accélérer la transition numérique de leurs processus. Pour y répondre et continuer d’accompagner adéquatement ses clients, Talsom a conclu en ce début d’année un investissement stratégique dans Conseil 2.0, une entreprise québécoise de services professionnels spécialisée en chaine d’approvisionnement. 

Dans une lettre ouverte publiée à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU à New York,  l’Association internationale du transport aérien (IATA) dont les compagnies membres totalisent 82 % du trafic aérien mondial, l’International Chamber of Shipping (80 % des armateurs de la marine marchande), l’Union internationale des transports routiers (IRU) et la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), écrivaient que «les chaines d’approvisionnement commencent à céder », conséquence de contraintes imposées à la logistique mondiale. Une préoccupation partagée et observée, par une grande majorité de chefs d’entreprises, pour qui les risques liés aux chaines d’approvisionnement représentent aujourd’hui la 3ème menace en importance sur la croissance des entreprises. 

Par conséquent, la profitabilité des entreprises est aujourd’hui mise sous pression et incite à repenser l’entièreté des chaines d’approvisionnement, sous l’angle de la réduction, afin de favoriser plus largement les fournisseurs locaux et ainsi répondre en partie aux incertitudes liées aux tensions des marchés, aux enjeux réglementaires et de main d’œuvre, aux coûts de transport et à la résilience de l’infrastructure des pays plus éloignés. Nos entreprises doivent aujourd’hui prendre une posture plus agile et surtout décentralisée, en utilisant désormais les données prédictives plutôt que celles historiques et ainsi s’approcher de plus en plus d’une utilisation de l’intelligence artificielle afin de capitaliser sur de grands ensembles de données. 

De plus, les enjeux climatiques viennent appuyer cette nécessité d’aborder différemment les chaines d’approvisionnement. Il faut en effet comprendre que les huit plus grandes chaines d’approvisionnement mondiales, que sont l’alimentation, la construction, la mode, l’électronique, les produits de grande consommation, l’automobile, les services professionnels et les transports de marchandises, représentent plus de 50 % des émissions de CO2. Les entreprises qui y œuvrent, doivent rapidement apporter des changements efficaces et durables dans leurs modèles d’affaires, et intégrer les technologies numériques qui peuvent leur permettre de mieux comprendre leurs vulnérabilités et pertes potentielles si rien n’est fait. Un élément stratégique pour Talsom dans cet investissement dans Conseil 2.0, afin d’accompagner de façon toujours plus pertinente ses clients. 

Autre avantage de cette union entre Conseil 2.0 et Talsom, est qu’elle représente un aboutissement naturel de deux firmes qui travaillaient déjà ensemble depuis un moment sur plusieurs clients communs. Une synergie valorisant l’expertise autour de la chaine d’approvisionnement, incluant le positionnement des inventaires dans un réseau, les réseaux de distribution et les transports, le tout dans une démarche plus globale de transformation numérique. Ce dernier point étant particulièrement important car il faut retenir que 40 % des entreprises estiment ne pas maximiser leurs utilisations des technologies au niveau de leurs opérations et de leur production à 44 % (sondage Léger pour Talsom – 2021). L’alignement avec leur stratégie ou leur modèle d’affaires étant un frein pour 53 % d’entre elles, voire le principal frein à 24 %. Pourtant, pouvoir simuler les performances d’une chaine complète d’approvisionnement pour identifier clients et consommateurs susceptibles d’être affectés par des perturbations, leur permettrait de mieux aligner stratégies d’exécution des commandes et besoins réels des clients, tout en diminuant considérablement les émissions de GES. 

Si vous voulez en apprendre plus sur ce nouveau partenaire, contactez-nous.

Dans l’article sur la modélisation du réseau logistique, nous avons vu pourquoi et comment créer une baseline. Un des points principaux était de refléter autant que possible l’état actuel du réseau de manière à l’optimiser.

Mais tout d’abord, que cherchez-vous à optimiser ? Le but est généralement de réduire les coûts et/ou de gagner en niveau de service, mais quels sont vos leviers ? Est-ce que vous souhaitez revoir l’empreinte de votre réseau ? Modifier votre flotte de véhicule ? Évaluer différents moyens de transport ? Revoir votre politique d’inventaire ? Tous ces éléments combinés ?

L’optimisation du réseau peut se faire à plusieurs niveaux. Le logiciel Supply Chain Guru (introduit dans l’article sur la modélisation) est un très bon outil pour y parvenir. Il permet en particulier de travailler, ensemble ou séparément, sur 3 axes d’optimisation : Réseau, Production et Inventaire.

Optimisation du réseau

Par optimisation du réseau, il faut comprendre l’optimisation des nœuds et des flux. Nous allons donc pouvoir jouer sur :

  • La taille et la localisation des centres de distribution ou de production
  • Les capacités de transport de la flotte, les différents modes de transport, et la consolidation de flux

Chez Conseil 2.0, la localisation optimale des centres de distribution fait généralement partie des premières étapes observées lors d’un projet d’optimisation de réseau. Cette étape est abordée sous le nom d’analyse ‘’Greenfield’’.

L’analyse Greenfield

Une analyse Greenfield consiste à définir l’emplacement idéal pour vos centres de distribution, en identifiant le ou les centres de gravité de votre réseau.

Nous partons d’une page blanche, en excluant les nœuds actuels. En conservant les autres paramètres (tels que les commandes clients et les modes de transports), Supply Chain Guru calcule l’emplacement idéal des centres de distribution. Nous pouvons alors superposer le résultat de l’analyse et votre cartographie actuelle, pouvez valider si l’emplacement réel des centres de distributions correspond à la localisation des centres de gravité issus du Greenfield.

En fait, l’analyse Greenfield permet d’identifier les écarts à une situation « idéale ». Pour calculer les centres de gravité, elle se base sur les coûts de transport. Son but va être de les minimiser.

Il est possible d’aller encore plus loin. Nous pouvons conserver le nombre d’entrepôts existants et voir quel serait l’emplacement du ou des nouveaux centres de gravité. Prenons l’exemple suivant :

L’entreprise XYZ a des clients à travers le Canada (en bleu), un centre manufacturier (en rouge) et trois centres de distribution (en vert). Le centre manufacturier n’agit pas comme un centre de distribution dans ce modèle.

Distribution sites and customers_Canada, représentation des noeuds, optimisation logistique
Représentation des nœuds
Représentation des flux, réseau logistique
Représentation des flux

Supposons maintenant que vous décidiez d’ajouter deux centres de distribution… Il suffit de l’indiquer au logiciel et rouler l’analyse Greenfield. En fonction des volumes de commandes par client et des entrepôts déjà existants, Supply Chain Guru va trouver les 2 emplacements additionnels qui minimisent les coûts de transports (les distances sont calculées grâce aux latitude et longitude des sites).

Situation avec deux entrepôts supplémentaires, Distribution sites and customers_Greenfield sites_Canada
Situation avec deux entrepôts supplémentaires
Nouvelle cartographie des flux de réseau au Canada
Nouvelle cartographie des flux

Maintenant que nous avons deux nouvelles localisations, que fait-on avec cette information ?

Tout d’abord valider avec le bon sens et quelques données externes que la localisation fait du sens. Est-ce que les entrepôts sont dans un endroit accessible ? Est-ce qu’il y a de la main-d’œuvre disponible dans la région ?

Ces deux entrepôts, vous pouvez maintenant les ajouter à votre réseau, leur attribuer une politique d’inventaire, une capacité maximale, des coûts fixes, variables, etc. et rouler à nouveau un scénario pour comprendre les tenants et aboutissants de votre nouveau réseau.

La localisation des entrepôts, fonction du niveau de service

Nous avons vu que l’approche Greenfield permet de minimiser à l’échelle du réseau la distance (pondérée par le poids) entre les centres de distribution et les clients.

Une approche peut aussi être de trouver les emplacements qui permettent d’assurer un maximum de service dans un rayon de x kilomètres.

Supposons qu’un camion parcourt en moyenne 700 km par jour. Vous souhaitez trouver les emplacements idéaux pour vos centres de distribution qui maximisent le nombre de clients livrés dans la journée.

Cette contrainte peut être paramétrée dans Supply Chain Guru.

Dans ce cas, la distance moyenne n’est pas optimisée et sera plus élevée que dans le cas d’une analyse Greenfield. Néanmoins, vous vous assurerez qu’un maximum de vos clients soit livré dans un niveau de service aligné avec vos standards.

Centre de gravité minimisée, Floride, USA, gestion des flux
Distance minimisée (centre de gravité) due à un volume très important au sud de la Floride. Les clients plus au Nord ne sont pas tous servis dans la journée.
gestion, inventaire, entrepôt, flux de réseau
En localisant l’entrepôt plus au Nord, on s’éloigne de la plus grosse part du marché, mais tous les clients sont servis dans la journée.

Au bout du compte, il s’agit de définir vos facteurs clés de succès pour aboutir à la meilleure solution. Conseil 2.0 vous accompagne également dans cette étape, car nous savons qu’elle est tout aussi importante que la modélisation.

La localisation des entrepôts, fonction du niveau de service

L’optimisation des flux est le deuxième volet à aborder lorsqu’on cherche à optimiser l’empreinte de son réseau logistique.

On considère dans ce cas que les nœuds du réseau sont définis à l’avance et ne seront pas modifiés. C’est notamment le cas lorsqu’on utilise des installations portuaires ou aéroportuaires sur lesquelles on a généralement peu de contrôle, ou simplement lorsqu’on n’a pas la capacité ou l’envie de modifier l’emplacement de ses entrepôts.

Toujours en partant de la baseline, on va pouvoir suggérer des améliorations au modèle. Cela peut se faire de différentes manières, notamment en :

  • Supprimant des contraintes historiques
  • Considérant de nouveaux flux
  • Ajoutant de nouveaux modes de transports

Suppression des contraintes historiques

Les contraintes historiques sont définies dans la baseline (voir l’article comment modéliser son réseau logistique) pour rendre compte de la réalité.

Un cas fréquent de contraintes historiques à supprimer est les flux de centres de distribution vers des clients, soit pour laisser le logiciel décider des flux à utiliser, soit lorsqu’un nouveau centre de distribution, plus proche des clients, est disponible.

Par exemple, un centre de distribution en Allemagne livre de grandes surfaces au Portugal avec des produits électroniques. Cette société fonctionne comme cela depuis quelques années. Mais elle a aujourd’hui la possibilité d’utiliser un centre de distribution en Espagne suite à l’acquisition d’une entreprise.

Dans la baseline, le modèle connait le flux Allemagne – Portugal. Il va falloir exclure ce flux et indiquer les nouveaux à prendre en compte (par exemple un flux FTL Allemagne Espagne et un flux LTL Espagne Portugal).

Création de nouveaux flux

Dans le module d’optimisation, vous pouvez indiquer que vous voulez créer de nouveaux flux (ce qui doit être fait dans l’exemple indiqué précédemment). Il ne s’agit pas de forcer le logiciel, mais plutôt de lui laisser la possibilité d’utiliser certains canaux qui n’étaient pas disponibles auparavant.

Si les canaux sont intéressants et répondent à l’objectif, alors ils seront utilisés. Sinon nous verrons dans les résultats que rien ne passe par ce ou ces canaux.

Exemple de création de nouveaux flux

Prenons le cas de deux filiales d’une entreprise, une basée en Angleterre, l’autre en France. Les deux entreprises exportent sur le continent américain, respectivement depuis les ports de Southampton et du Havre. Une piste à explorer serait une consolidation des flux entre les 2 ports. Les volumes exportés, les tarifs pratiqués ou encore les destinations sont-ils différents ? En fonction de ces éléments, le logiciel va nous proposer sa solution optimale. Il faudra ensuite la valider pour savoir si oui ou non on décide de l’implémenter.

Optimisation de la production

Bien que Supply Chain Guru ne soit pas un logiciel dédié à la production, il permet néanmoins de modéliser certains paramètres que vous souhaiteriez prendre en compte dans votre réseau.

Rajouter l’aspect production au modèle en accroit fortement la complexité. En premier lieu, il convient de se demander si nous avons intérêt à la modéliser. Nous revenons aux questions que nous nous sommes posées en début d’article. Que cherche-t-on à optimiser et quels sont nos leviers ?

Si l’objectif est d’optimiser la distribution des entrepôts vers les clients, alors la production n’est pas à considérer.

En revanche, si la sélection des entrepôts et des flux est fonction d’une production optimisée entre les différents centres de production, elle est à prendre en compte.

Représentation graphique, usine, entrepôt, client, flux logistique

Comment savoir quelle usine devrait produire majoritairement tel produit en fonction :

  • De ses coûts fixes et variables
  • Des capacités de stockage des entrepôts
  • Des commandes clients

Vous devez rassembler ces différents jeux de données pour modéliser vos capacités de production. Le niveau de granularité est à définir au préalable, étape dans laquelle Conseil 2.0 vous accompagne. Nous regardons ensemble votre production et répondons à plusieurs questions :

  • Combien de produits devons-nous considérer ?
  • À quelle maille de produit devons-nous nous arrêter ?
  • Quelle structure d’arborescence produite (Bill of Material) devons-nous adopter ?
  • Devons-nous modéliser les différents postes de la chaine de production ?
  • Que devons-nous considérer comme coûts fixes / coûts variables ?

L’optimisation va alors dépendre des facteurs sur lesquels vous pouvez influer. Par exemple, l’augmentation du nombre de quarts dans l’usine, l’automatisation d’un poste de travail, etc. Tout cela se traduit en termes de coûts fixes et variables, de capacité et se représente dans Supply Chain Guru à travers des scénarios. Il convient alors de les évaluer les uns par rapport aux autres pour savoir lequel est le plus profitable.

Optimisation de l’inventaire

Enfin, le dernier volet paramétrable dans Supply Chain Guru pour l’optimisation du réseau est la capacité d’inventaire (au sens large) des différents sites.

À nouveau, le niveau de détail dans lequel il faut rentrer dépend du but recherché. Il faut se poser les bonnes questions pour établir la pertinence de modéliser l’inventaire et les coûts associés, par exemple :

  • Les capacités de chaque site varient-ils à travers le réseau ?
  • Les centres de distributions peuvent-ils tous stocker les mêmes produits ?
  • Les coûts de chaque site sont-ils semblables ou non ?
  • Le modèle autorise-t-il la création d’entrepôts (penser aux coûts fixes engendrés) ?

Néanmoins dans la plupart des cas, nous recommandons un minimum de modélisation de ces données, comme les capacités maximales des centres de distribution et le niveau d’inventaire requis en fonction de la demande.

Pour chaque site, il est possible d’indiquer différents types d’inventaires tels que :

  • L’inventaire initial (disponible dès le début de la période de modélisation), construit en prévision (pour anticiper des variations de demandes) et roulant
  • Le stock de sécurité

Pour optimiser l’inventaire, on peut directement modifier les règles de gestion de celui-ci (si en accord avec la stratégie de l’entreprise). Ou le considérer à l’échelle du réseau en faisant, par exemple, varier le nombre d’entrepôts.

En faisant diminuer le nombre d’entrepôts, la quantité d’inventaires en stock va diminuer. Mais en conséquence, vous serez plus loin du client et les coûts de transports augmenteront (augmentant aussi la quantité d’inventaires en transit).

Au final, il s’agit de voir à quel moment l’optimisation de l’inventaire vient dégrader les autres coûts.

Conclusion

L’optimisation du réseau logistique peut se faire à travers différents paramètres. Un outil comme Supply Chain Guru vous permet de les aborder sur plusieurs niveaux de granularité, allant de la création de nouveau flux ou de nouveaux entrepôts à la vitesse du camion, des coûts de carburant, des taxes ou même des émissions de carbone.

Quoiqu’il en soit, chaque optimisation doit être analysée pour comprendre les impacts en termes de coûts pour votre entreprise. Supply Chain Guru vous permet de visualiser différents niveaux de résultat en fonction de ce qui a été modélisé :

  • Coûts totaux
  • Bénéfices attendus
  • Coûts de transports, de production et d’inventaire

Mais c’est à nous, professionnels de la chaine d’approvisionnement, d’analyser les résultats et de choisir le meilleur scénario pour notre entreprise.

Pour cela, Conseil 2.0 vous accompagne en tant que partenaire et construit avec vous les différents facteurs clés de succès afin de bâtir votre réseau futur. Les échanges entre les différents acteurs du réseau sont capitaux pour ces projets d’optimisation et c’est grâce à un travail collectif que nous atteindrons vos objectifs.

Conseil 2.0 est partenaire officiel de Coupa, éditeur de Supply Chain Guru. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en apprendre plus sur notre méthodologie ou pour tout projet concernant l’optimisation de votre réseau, il nous fera plaisir de vous accompagner dans vos défis.

Avez-vous déjà cherché à réduire les coûts de votre réseau logistique ? Vous êtes-vous demandé, auparavant, si celui-ci était optimal ? Les nœuds de votre réseau sont-ils au bon endroit ?

N’étant généralement pas associés au cœur de métier de l’entreprise, les aspects de logistique et distribution sont souvent mis au second plan et se retrouvent être une source de coûts importante.

La logistique est un levier considérable pour améliorer la compétitivité d’une entreprise. Plusieurs options sont possibles, comme la gestion de l’inventaire, l’automatisation des entrepôts ou encore, et c’est le point qui nous intéresse dans cet article, l’optimisation du réseau logistique.

Les entreprises ont parfois des dizaines d’entrepôts, des centaines de clients, et des milliers de produits. Quelle est la meilleure combinaison ? Comment trouver le réseau optimal qui minimise les couts du réseau logistique ? Le cerveau humain ne peut pas répondre à une question si complexe, et il faut alors user de logiciels spécifiques. Dans cet article, Conseil 2.0 vous propose sa méthodologie pour répondre à ce genre d’enjeux. Elle se base à la fois sur une expertise métier et sur l’utilisation d’un logiciel de modélisation de réseau, Supply Chain Guru.

Supply Chain Guru (SCG) est un outil qui permet de modéliser le réseau logistique et d’y apporter des optimisations afin de trouver le meilleur modèle pour votre entreprise. Nous vous présenterons les principales possibilités offertes par SCG en 2 parties :

  1. La modélisation du réseau de référence, ou baseline
  2. L’optimisation du réseau

La modélisation de la baseline : une étape cruciale pour tout projet d’optimisation de réseau

Plus un projet est avancé, plus des modifications sont coûteuses. Il en va de même dans notre cas. Il faut modéliser la baseline avant de passer aux étapes suivantes. Sinon, les résultats des futures optimisations ne seront pas exploitables.

Baseline : pourquoi et quand la construire ?

Pourquoi

Il y a trois raisons principales pour lesquelles il faut impérativement construire une baseline avant tout projet d’optimisation de réseau. La baseline a pour but de :

  1. Vérifier que le modèle est conforme aux données de l’entreprise
    • Les flux sont-ils correctement représentés ?
    • Les coûts modélisés sont-ils conformes aux données financières ?
  2. Servir de point de départ aux modélisations futures
  3. Contribuer comme point de référence pour comparer les scénarios envisagés
    • Comment évoluent mes coûts de transport, mes coûts d’entrepôt ?
    • Comment évolue mon niveau de service ?

Quand

Une baseline correctement définie permet de s’assurer que l’on va dans la bonne direction. Elle doit être bâtie :

  • Après la collecte et validation des données
  • Avant de construire les scénarios futurs

La collecte et validation des données d’entrée est une étape fondamentale, bien que souvent négligée. On a souvent tendance à penser que nos données sont immédiatement disponibles et exploitables. Or, comme nous le verrons plus bas, il ne suffit généralement pas de faire un « extract » de l’ERP, de rassembler quelques fichiers Excel et de les charger dans le logiciel.

En fonction de la complexité du réseau, il faut compter en général entre 3 et 5 semaines pour collecter les données, puis 3 à 5 semaines pour bâtir le modèle. Si l’on tente de réduire ce temps, on risque de le payer plus tard lors des optimisations futures.

Supply Chain Guru, C2.0, Conseil 2.0, Time line, lancement projet

La collecte des données

Les données à collecter peuvent se classer en catégories (leur nombre varie en fonction de la complexité attendue pour le projet d’optimisation), mais on compte en général les données sur les :

  • Produits (typologie, poids, volume, prix, etc.)
  • Sites (localisation des clients, des centres de distribution, des sites de production, de leur taille, etc.)
  • États financiers (couts d’exploitation des centres de distribution, couts de transport, commandes clients, etc.)
  • Inventaires (classification ABC, niveau d’inventaire, stock de sécurité, etc.)

En fonction du projet et de la complexité recherchée, on peut aussi ajouter d’autres données, comme le type de flotte, la disponibilité par centre de distribution, etc.

Lors de chaque projet, Conseil 2.0 respecte 4 étapes fondamentales lors de la collecte des données :

1. Vérifier que toutes les données requises ont été fournies

La quantité de données est souvent conséquente et il est facile d’en oublier. Il est recommandé de suivre régulièrement le statut de la collecte de données.

2. S’assurer de l’intégrité des données

Avant de modéliser la baseline, il est impératif d’analyser la donnée pour évaluer son exploitabilité. Pour diverses raisons (différents systèmes TI, besoins locaux spécifiques, etc.), les données issues de différents sites vont avoir des nomenclatures et formats différents, manquer de cohérence, contenir des informations erronées, et certaines données peuvent aussi être manquantes.

3. Nettoyer la donnée

En fonction de l’analyse qui a été faite, on peut alors décider d’ajouter des données, d’en exclure (attention à bien anticiper les impacts), ou faire des suppositions pour pallier des manquements (qui doivent être documentés).

Voici quelques problèmes récurrents lors de l’analyse et du nettoyage des données :

  • Doublon de données
  • Nomenclature inconsistante
  • Granularité des informations entre différents sites
  • Sources d’informations multiples et incohérentes
  • Mixe entre transactions interentrepôt et commandes client

4. Valider les données avec les stakeholders

Les stakeholders qui valideront le projet doivent être impliqués dès le départ afin d’éviter les surprises. Reconnaissent-ils leurs données ? Sont-ils en accord avec les suppositions qui ont potentiellement été faites ?

Supply Chain Guru, C2.0, Conseil 2.0, chaîne d'approvisionnement

On ne le répétera pas assez. La collecte des données est une étape aussi longue qu’importante pour la suite du projet. La négliger revient à mettre en péril toutes les analyses futures.

Renseigner les contraintes

SCG va par principe aller vers un modèle optimal. On utilise les contraintes pour refléter la réalité comme des décisions d’affaires, la volonté de travailler avec un fournisseur, des limitations sur la flotte, le nombre d’heures que peut rouler un chauffeur par jour, etc. Les contraintes peuvent (entre autres) :

  • Être basées sur des min / max
  • Porter sur des capacités de volume ou de poids, des coûts, des périodes ou encore des flux

SCG utilise des tables de contraintes pour que l’utilisateur puisse les renseigner (flux, inventaire, production, sites).

Bâtir la baseline

Il faut commencer par créer une nouvelle base de données dans laquelle on rassemble toutes celles collectées en amont (issues de l’ERP, WMS, Rapports, etc.). Ces données (principalement les historiques de commandes, de transports, de production ou achats et les caractéristiques des produits), permettent de remplir les 6 éléments requis pour modéliser le réseau :

  • Produits
  • Sites
  • Demande
  • Politiques de:
    • Transport
    • Approvisionnement
    • Inventaire

À noter que les règles d’inventaire et d’approvisionnement peuvent être laissées de côté si l’on ne souhaite modéliser que le transport des centres de distribution au client par exemple. De même, si la production est un élément clé de votre réseau, il est aussi possible de modéliser des politiques de production.

Validation du modèle

Il est important de choisir les bons indicateurs de performance, ce qui doit être fait au même moment que la collecte des données. Il faut vérifier les résultats de la baseline pour s’assurer de sa conformité avec la réalité. Par exemple, on sait que l’entrepôt XYZ livre 97,000 tonnes de marchandise sur la durée de l’exercice. Le modèle indique qu’il en livre 98,000.

  • Cet écart est-il acceptable ?
  • Quel est notre seuil de tolérance ?
  • Combien cet écart représente-t-il par rapport au tonnage des autres entrepôts ABC et JKL ? Est-il négligeable ?
  • Quel est l’effort demandé pour affiner le modèle ?

Le modèle ne sera jamais exact à 100%. La question à laquelle il faut répondre est à quel moment peut-on considérer le modèle satisfaisant ? Cette question dépend de chaque projet et doit être élucidée au cas par cas.

Lors de la validation du modèle, Conseil 2.0 travaille en équipe avec le client pour garantir une satisfaction des deux parties et franchir le premier jalon majeur du projet.

La route vers l’optimisation et la simulation

Maintenant qu’on a construit la baseline et que les stakeholders l’ont validée, on peut regarder l’optimisation de la baseline et rouler des scénarios, comme l’ajout, la suppression d’entrepôts, la mise en place de cross-dock, la consolidation de flux, etc.

Si la baseline est correctement montée, ces scénarios sont relativement simples à modéliser. Les équipes peuvent alors passer plus de temps sur l’analyse des résultats et ainsi maximiser le temps passer sur des tâches à valeur ajoutée.

Conseil 2.0 est partenaire officiel de Coupa, éditeur de Supply Chain Guru. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en apprendre plus sur notre méthodologie ou pour tout projet concernant l’optimisation de votre réseau, il nous fera plaisir de vous accompagner dans vos défis.

Est-ce que vous vous êtes déjà questionnés sur la pertinence d’un progiciel tel qu’un TMS (Transport Management System) au sein de votre entreprise? Effectivement, ces différents progiciels vous permettent d’optimiser vos routes de livraison et ainsi minimiser le temps de conduite ou la distance parcourue en tenant compte de vos contraintes physiques et temporelles. Voici 6 questions auxquelles répondre pour déterminer si vous avez besoin d’un progiciel TMS.

1. Êtes-vous actuellement en mesure d’identifier les impacts d’ajout de commandes d’urgence à vos livraisons journalières ?

Ce qui peut sembler banal comme impact peut s’agir vraisemblablement d’un « effet domino» sur toutes vos livraisons restantes de la journée. Il est possible de voir l’aperçu de ces impacts dans certaines solutions de TMS et ainsi prendre une décision plus éclairée au sujet de l’ajout de commande urgentes aux livraisons journalières. Ce type d’observation est très importante à prendre en considération lors de sa construction des routes. En effet, il est parfois plus avantageux pour une entreprise d’effectuer l’envoi de la commande urgente le lendemain, plutôt que de forcer un envoi dans un de vos camions prêts à partir.

TMS, Transport management system
Crédit : Verizon Connect

2. Êtes-vous actuellement en mesure de suivre le trajet de vos véhicules ?

Les progiciels TMS offrent la possibilité de suivre le trajet des véhicules. En cas de problème, cet outil vous permet de facilement détecter la localisation de votre camion. Finalement, vous pouvez même étudier les trajets empruntés par vos chauffeurs afin de déterminer s’ils ont réellement emprunté les chemins les plus courts pour leur trajet.

Real Time Dispatch & Tracking

Real Time Dispatch, tracking, descartes
Crédit : Descartes System Group

Detailed route progress review

Detailed Route Progress Review​
Crédit : Descartes System Group

3. Est-ce que vos camions partent actuellement à leur pleine capacité ?

Envoyer des camions à 75% ou même 50% de leur capacité engendre une perte considérable pour votre entreprise. En effet, il est préférable, dans la mesure du possible, d’utiliser le moins de camions possible afin de réaliser vos expéditions. Cela permet de beaucoup mieux amortir les frais du véhicule en plus de faire des gains indirects en diminuant le nombre d’employés nécessaire à la tâche. Dans le cas où le volume de demande est plus bas, nous recommandons d’attribuer aux chauffeurs des tâches connexes et d’effectuer les livraisons seulement lorsque la demande sera plus élevée.

Conseil 2.0 peut faire une étude préliminaire afin d’identifier la capacité moyenne, lors du départ de vos camions chez vos clients. Cela permet d’évaluer votre efficacité au niveau de vos livraisons et permet de déterminer le seuil afin d’identifier les gains potentiels en productivité si le ratio est augmenté.

4. Comment procédez-vous actuellement pour construire vos routes de livraison ?

Il est intéressant d’avoir une équipe dédiée au processus actuel de création de routes. Toutefois cette charge de travail convertie en heure peut être énorme et ne représente pas toujours la manière la plus optimale pour construire ses routes de livraison. Nous recommandons que vous compariez vos coûts en temps d’opération versus l’acquisition d’un progiciel TMS, car vous pourriez rester surpris du retour sur investissement d’un tel achat. De plus, il existe sur le marché des solutions accessibles et répond aux besoins de toutes les grosseurs d’entreprises.

descartes system group, construction des routes de tranport
Crédit : Descartes System Group

5. À combien correspond le coût moyen de livraison par commande ?

Le coût moyen de livraison par commande est un indicateur de performance important pour votre département de distribution. Effectivement, un coût moyen bas signifie que la cargaison de vos camions et de vos routes est optimisée. Ainsi, cela permet de gagner une meilleure marge de profit sur les ventes et permet d’être beaucoup plus agressif sur le marché en offrant des prix plus bas.

Grâce à l’étude préliminaire discutée au point précédent, il est aussi possible de déterminer votre coût moyen actuel de livraison. Cette métrique est basée sur vos coûts d’opération et la capacité utilisée de vos camions. Une fois ces valeurs définies, il est facile d’estimer les gains potentiels d’une optimisation de vos camions.

6. Quel est le taux de satisfaction de vos clients (interne et externe) face à vos livraisons ?

Le progiciel de TMS n’est pas un vraiment un outil permettant de gérer la satisfaction client, mais il existe des modules, propre à certaine solution, pouvant améliorer considérablement la satisfaction de vos clients. Effectivement, ce module en question permet d’avoir une communication automatique aux clients. Il est donc possible pour le logiciel d’envoyer un message texte ou un courriel (basé sur les informations GPS du camion) annonçant l’arrivée de la marchandise. De plus, s’il arrive un imprévu sur la route et que le camion risque d’arriver en dehors des plages horaires prévues pour le client, il est possible de notifier le client automatiquement.

Ce qu’il faut retenir

Voici trois points importants à retenir si vous hésitez à implanter un système TMS dans votre entreprise.

Chez Conseil 2.0, nous avons aidé plusieurs entreprises à structurer leurs opérations de transport et de distribution. Nous sommes là pour épauler le client à tous les niveaux dans son processus d’intégration TMS. De l’identification de solutions pertinentes aux besoins, jusqu’à l’intégration de celle-ci dans l’entreprise. Notre expertise s’étend sur plusieurs solutions telles que:

D’autres questions? N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de vos besoins !

Inscrivez-vous à notre infolettre pour visionner nos webinaires !

Vous serez alerté(e) dès que de nouveaux webinaires seront prévus.